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Informations générales

Événement : 87e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

La mobilité internationale des étudiants est aussi ancienne que la création des universités, mais elle est aujourd’hui en pleine expansion partout dans le monde. En 2013, c’était plus de 4,2 millions d’étudiants qui poursuivaient leur cursus dans un pays différent de celui qui les avait vus naître, contre 2 millions en 2003 (Le Bras, 2017). Le désir d’attirer les étudiants internationaux (ÉI) dans les universités des pays de l’OCDE s’inscrit plus que jamais dans une cohérence économique, politique et démographique. Dans ce contexte, les universités canadiennes voient leur population étudiante se diversifier et s’internationaliser. Dans son rapport de 2018, le BCEI affirme qu’il y avait au Canada 494 525 ÉI en 2017, tous cycles confondus, ce qui constitue une augmentation de 20 % par rapport à 2016. Ce chiffre est particulièrement important puisqu’il dépasse l’objectif de la stratégie du pays en matière d’éducation internationale de 450 000 ÉI d’ici 2022 (Gagnon, 2017). Cette augmentation illustre ainsi les efforts faits par les différentes universités pour recruter de plus en plus d’ÉI. Qu’en est-il des efforts de rétention déployés ainsi que des efforts pour répondre aux besoins des ÉI afin de combler leurs objectifs? Ce colloque porte sur les enjeux des interactions, de la sécurité psychosociale et de la réussite des ÉI. À titre d’exemple, les questionnements suivants peuvent être traités : quels types d’interactions les ÉI ont-ils avec les acteurs locaux et institutionnels? Quelle est la nature de la compétence interculturelle mobilisée par ces acteurs? Comment les ÉI vivent-ils le choc culturel et leur resocialisation? Qu’est-ce qui participe à leur réussite? Quels sont leurs besoins pendant leur processus migratoire? Ce colloque constitue un lieu de rencontre entre les différents chercheurs, praticiens et étudiants qui souhaitent participer à l’échange de réflexions autour des enjeux de la mobilité étudiante internationale.

Date :
Responsables :

Programme

Panel / Atelier

Accueil et mot de bienvenue

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
Discutant·e·s : Farrah Bérubé (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Vicky Girard (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Andréanne Gélinas-Proulx (UQO - Université du Québec en Outaouais)

Panel / Atelier

Table ronde de praticiens

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
Participant·e·s : Geneviève Béland (UQO - Université du Québec en Outaouais), Geneviève Cantin-Chartré (ÉNAP - École nationale d'administration publique), Ann Gervais (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)

Communications orales

Les interactions des étudiants internationaux

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Les interactions des étudiants internationaux : le cas d’une université régionale en contexte de diversité ethnoculturelle
    Andréanne Gélinas-Proulx (UQO - Université du Québec en Outaouais), Edwin Javier Parrado Mora (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Malgré une croissance des étudiants internationaux (EI) dans les universités du Québec, certaines en accueillent encore très peu (Germain et Vultur, 2016). En effet, alors qu’une université peut attirer près de 25% de l’ensemble des EI au Québec, d’autres en attirent moins de 1% (MEES, 2017). C’est le cas d’une université régionale au Québec dans laquelle les EI représentaient en 2017 environ 4% de la population étudiante, soit un peu plus de 300 étudiants. Toutefois, cette même université est géographiquement située dans une région reconnue pour sa diversité ethnoculturelle (Statistique Canada, 2017; Statistique Canada, 2007). Dans ce contexte, on souhaite comprendre, dans une perspective systémique et interculturelle, l’expérience vécue des EI dans leurs interactions avec les différents acteurs de leur environnement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’université. Cette présentation s’inscrit dans un projet de recherche plus large portant sur les étudiants internationaux dans le réseau des universités du Québec afin d’avoir une meilleure connaissance des interactions en contexte interculturel. La présentation s’attardera donc aux résultats préliminaires d’une seule université du réseau et plus particulièrement ceux issus de groupes de discussion réalisés avec des EI des trois cycles d’enseignement. Ce sont deux thèmes qui seront discutés, soit : la collaboration avec les acteurs locaux et institutionnels et la communication interculturelle.

  • Communication orale
    Les étudiants internationaux dans une région éloignée du Québec : quelques enjeux concernant l’état des interactions à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
    Jorge Frozzini (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Éric Tremblay (Université du Québec à Chicoutimi)

    Dans un contexte où il y a une conjonction de facteurs, dont la mobilité internationale des étudiants, le vieillissement de la population au Canada, etc., nous observons une augmentation du nombre des étudiants internationaux (ÉI) au sein des universités québécoises. Quelles sont les implications de cette augmentation pour les ÉI et la population locale ? Quel est le vécu des ÉI ? Dans le cadre d’un projet interuniversitaire portant sur les interactions et les relations interculturelles expérimentées par les ÉI en milieu universitaire, nous présentons quelques données obtenues dans une des universités partenaires du projet : l’UQAC. Cette présentation portera sur une des questions qui nous animent : quels sont les enjeux liés à la perception que les ÉI ont de leurs interactions ?

    Le contexte particulier au Saguenay–Lac-Saint-Jean (région éloignée) avec peu d’immigrants (2965 immigrants en 2016 ou 1,1 % de la population selon Statistiques Canada) et celui de l’UQAC (1371 ÉI à l’hiver 2018 ou 20 % de son effectif étudiant) où les ÉI ont un poids démographique en augmentation font en sorte qu’il y a des contrastes et des expériences particulières. Nous présenterons quelques données préliminaires de l’analyse des entrevues et des groupes de discussion effectués au cours des mois de février et mars 2019. Nous portons notre attention sur des éléments permettant de

    caractériser l’état des interactions (Lehn, 2016 ; Rocher, 2010) : la compréhension que les ÉI ont de ces dernières.

  • Communication orale
    Venir d’ailleurs et étudier aux cycles supérieurs à l’UQAM : grandeur et misère des interactions interculturelles en milieu universitaire
    Caterine Bourassa-Dansereau (UQAM - Université du Québec à Montréal), Mélissa Dupuis-Levasseur (Université du Québec à Montréal)

    La mobilité internationale est en hausse et ses formes se diversifient depuis plusieurs années (Montgomery et Bourassa-Dansereau, 2017). La mobilité étudiante s’inscrit dans un mouvement similaire et, selon l’UNESCO (2016), c’est en effet plus de 4.1 millions d’étudiantes et d’étudiants qui sont partis à l’étranger pour étudier en 2013, contre seulement 2 millions en 2000. L’Université du Québec à Montréal (UQAM) accueille pour sa part chaque année quelques milliers d’étudiantes et d’étudiantes venus de l’international pour poursuivre leurs études dans différents programmes d’étude. À l’automne 2018, sur les 33 383 étudiantes et étudiants inscrits à cette université, 3 859 correspondaient à la catégorie «étudiants étrangers» au sein de l’institution (UQAM, 2019).

    Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons présenter les résultats préliminaires obtenus suite à la tenue d’entretiens menés auprès d’étudiantes et étudiants internationaux inscrits dans différents programmes de maitrise et de doctorat à l’UQAM, via des groupes de discussion et des entretiens individuels. Nous orientons notre communication autour des premières analyses obtenues concernant les difficultés, les défis et les avantages perçus par les étudiantes et les étudiants internationaux quant à leurs interactions interculturelles auprès de leurs collègues étudiants (internationaux et non internationaux) et auprès des personnes enseignantes qui interagissent avec elles et eux dans leur quotidien.

  • Communication orale
    Usages des TIC par les étudiants afro-lusophones au Brésil : solidarité, sociabilité et communication citoyenne
    Mohammed Elhajji (Université Fédérale de Rio de Janeiro)

    L´étude ici a proposée a pour objectif de cartographier le webdiaspora des étudiants afro-lusophones au Brésil et d’en analyser les fonctions et les implications en termes de solidarité, sociabilité et communication citoyenne. Aussi, d’une part devons-nous identifier et caractériser la communauté en question ; et, d’autre part, appréhender la nature et dynamiques des interactions de ses membres à travers Internet et les TIC en général.

    Notre communication devrait répondre aux questions suivantes :

    1. Quelles sont les principales actions de solidarité et d’entraide entre les étudiants afro-lusophones établis au Brésil ; et comment est-ce que ces initiatives se manifestent et sont mises en œuvre à travers le web ?

    2. Quels sont les effets de cette forme d’interaction sur les activités de sociabilité de la communauté ?

    3. Dans quelle mesure est-ce que le webdiaspora constitue-t-il un outil de de communication citoyenne ; quelles en sont les principales pratiques ; et quel en est le degré de succès en tant que stratégies d’organisation communautaire et de revendications sociales et politiques ?

    Sans oublier, évidemment, de définir les concepts de ‘webdiaspora’ et de ‘communication citoyenne’.


Dîner

Dîner libre. Pour les intéressés, 20 places ont été réservées au Palais du Vietnam (https://www.palaisduvietnam.com – 335, boul. Alexandre-Taché, Gatineau, QC J9A 1H1)

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy

Communications orales

La réussite des étudiants internationaux

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Portrait statistique des inscriptions et des taux de réussite des étudiants internationaux dans les établissements universitaires québécois
    Sylvie Bonin (Université du Québec), Alain Couillard (UQ - Université du Québec)

    Depuis la dernière décennie, les établissements universitaires québécois enregistrent une croissance importante du nombre d’étudiants internationaux en leurs murs. Cette tendance haussière globale cache toutefois une multitude de subtilités à l’échelle des pays de recrutement, des niveaux et des types de programmes d’inscription, des domaines d’études, des taux de réussite, etc. Ces nuances doivent être saisies pour aborder adéquatement les enjeux de l’accueil et de l’accompagnement vers la réussite des étudiants internationaux. L’objectif de la présentation est de brosser un portrait de cette population étudiante selon diverses variables de la répartition, de l’évolution des nombres d’inscrits et des taux de réussite.

  • Communication orale
    Conditions de vie, motivations et projet de formation des étudiants internationaux selon les enquêtes ICOPE et NSSE
    Sylvie Bonin (UQ - Université du Québec), Alain Couillard (Université du Québec)

    Les étudiants en provenance de l’international, de plus en plus nombreux dans nos universités, rencontrent certaines difficultés lors de la réalisation de leur projet d’études. Ceux qui débutent un programme de baccalauréat à temps complet au Québec dans une université francophone obtiennent le diplôme dans une proportion inférieure à celle des étudiants canadiens dans la même situation. Il est impératif de bien comprendre les conditions de vie de cette population étudiante, ses motivations à étudier et son engagement dans son projet d’études, pour lui offrir l’accueil et le soutien répondant à ses besoins. Les données des enquêtes ICOPE (Indicateurs de COnditions de Poursuite des Études) et NSSE (National Survey of Student Engagement) seront utilisées pour documenter les caractéristiques des étudiants internationaux et de leur projet de formation. L’analyse portera spécifiquement sur les étudiants qui entreprennent un programme de baccalauréat à l’Université du Québec. Les conditions de réussite des études seront également abordées dans cette communication.

  • Communication orale
    Pour une pédagogie de la mondialité : partage d’une pratique réflexive décoloniale
    Clency Rennie (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

    L’internationalisation des études, dans le réseau des universités du Québec comme ailleurs, entraine avec elle une mise en relation intensive d’étudiants, de professionnels et de communautés venant, dans le cas de l’UQAR, de plus de quarante pays. Cette situation pose de nombreux défis, autant à tous les étudiants, qu’aux professionnels de l’université ayant pour mandat d’accompagner ces derniers sur les plans psychosociaux et académiques. Cette situation trouve, à mon sens, un écho particulier dans le concept de mondialité, portant sur la mise en relation effervescente du Divers (Glissant, 2009), nous invitant ainsi à apprendre à « vivre ensemble avec soi » et « vivre ensemble avec les autres » (Dérivois, 2017).

    Cette communication vise à partager une réflexion, à partir de ma pratique de formateur à l’UQAR, sur les enjeux liés à l’accompagnement d’étudiants dans le développement de compétences réflexives et dialogiques, au cœur de cette mondialité. Dans un premier temps, il me parait important de répondre à l’invitation de Cohen-Emerique (2015) et Hagège (2013), de porter mon attention – à partir d’une approche décoloniale (Mignolo and Walsh, 2018) – sur les dimensions potentiellement ethnocentrées, voire coloniale, de ma propre pratique et du contexte dans lequel elle s’inscrit. Je souhaiterais, par la suite, identifier quelques conditions favorisant une « pédagogie de la mondialité » (Dérivois, 2017), dans le but d’apprendre à vivre ensemble avec soi et les autres


Communications orales

La réussite des étudiants internationaux

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Regards croisés sur l’intégration, la réussite et la santé psychosociale des étudiants internationaux dans les cégeps du SLSJ
    Nadine Arbour (Cégep de Jonquière), Nadège Bikie Bi Nguema (Cégep de Jonquière), Lucie Charbonneau (CAPRÈS), Benjamin Gallais (Cégep de Jonquière), Marco Gaudreault (Cégep de Jonquière), Nathalie Murray (Cégep de Jonquière)

    Les recherches sur les étudiants internationaux se sont penchées majoritairement sur la présence de ces derniers dans les universités canadiennes et québécoises (CRÉ Montréal (2006) ; MAGE- UQAC (2009) ; Mainich (2015) ; Bonin et Girard (2015) ; Germain et Vultur (2016) ; Deshayes (2017) ; Côté (2018)). Pourtant, les cégeps ne sont pas en reste en ce qui concerne l’internationalisation de l’apprenant. Malgré une augmentation considérable de cette clientèle dans le réseau collégial, et plus particulièrement dans les cégeps à faible densité ethnoculturelle, leur représentation n’est guère documentée. ÉCOBES–Recherche et transfert a réalisé une étude auprès des intervenants scolaires et des enseignants au regard de l’intégration, de la réussite scolaire et de la santé psychologique des étudiants internationaux des cégeps de Jonquière, de Chicoutimi, de Saint-Félicien et du Collège d’Alma qui accueillent près de 400 étudiants internationaux par année. La recherche vise à sensibiliser les intervenants scolaires, soutenir la mise en place d’une communauté de pratique et orienter la création d’outils pédagogiques interculturels pour les enseignants. La session portera sur la présentation des résultats des travaux de recherche réalisés et offrira une espace de discussion avec la salle.

  • Communication orale
    « On ne peut pas réussir dans les études en France sans un petit boulot ». Les étudiants maliens à Poitiers entre études et job étudiants
    Modibo Bah (L'université de Poitiers France), Ibrahima Diallo (Université de Poitiers)

    La France occupe la quatrième[1] place dans l’accueil des étudiants internationaux derrière les Etats-Unis, l’Australie et la Grande Bretagne. Près de la moitié soit 45% de ces étudiants viennent du continent africain. Les étudiants maliens qui font l’objet de cette communication représentent moins d’un pour cent. Cependant, les données dont nous nous servons ici sont issues de nos enquêtes de terrain réalisées dans la ville de Poitiers où on compte près d’une cinquantaine d’étudiants maliens. Dans cette ville, les primo-arrivants sont accueillis par les membres de l’Association des stagiaires et étudiants maliens (ASEMP) qui les accompagnent dans leurs démarches administratives (inscriptions à l’université) et dans leur intégration (logement). Afin de réussir dans leurs études, la plupart de ces primo-arrivants se voient contraints de cumuler études et petit boulot. Ils mobilisent ainsi leurs réseaux (l’ASEMP, leurs connaissances) pour accéder à certains travaux saisonniers comme le ramassage de melons qui constitue un des moyens de financements de leurs études.

    Cette communication repose sur deux enquêtes de terrain de type ethnographique dans le cadre de deux thèses de sociologie en cours dont l’une porte sur les étudiants maliens en France et l’autre sur des migrants issus d’Afrique noire ayant participé à des travaux agricoles saisonniers dans trois régions : Poitiers, Bretagne et Champagne.


Panel / Atelier

Conférence de fermeture – Pour une éthique et une pratique de la mondialité : de l’hospitalité dialoguante en contexte d’internationalisation des études

Salle : 2.229 — Bâtiment : Cégep G.-Roy