L’activité physique, pratiquée modérément, a des effets positifs reconnus sur la santé physique des individus. Ainsi, une des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de maintenir une pratique d’exercice physique de trente minutes par jour pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’ostéoporose, etc. (Organisation mondiale de la santé, 2013). Si les effets positifs des pratiques sportives sur la santé physique sont assez bien établis dans la littérature scientifique, il est en revanche plus difficile de se prononcer sur les retombées du sport sur les plans psychologique et social. En effet, si certains mentionnent les effets positifs du sport sur, par exemple, le développement psychosocial des jeunes (Tofler et Butterbaugh, 2005), la santé mentale (Babiss et Gangwisch, 2009) et la cohésion sociale (Bailey, 2005), d’autres adoptent plutôt un point de vue négatif au regard de l’étude de l’augmentation d’actes délinquants (Faulkner et al., 2007; Gardner, Roth et Brooks-Gunn, 2009) à la suite de pratiques d’activités sportives ou, encore, de l’augmentation des tensions que les compétitions sportives créent entre les participants (Donnelly et Coakley, 2002). C’est donc dans le contexte d’une nécessité de mieux comprendre la complexité des effets du sport sur le plan psychosocial et de mettre en place certaines balises afin que l’activité sportive soit bénéfique, non seulement sur le plan physique, mais surtout sur les plans social et psychologique, que nous organisons ce colloque.
Le jeudi 15 mai 2014