Le rayonnement ionisant tel que les rayons X est utilisé depuis plus d’un siècle à des fins médicales et procure de l’information vitale pour le diagnostic et certaines interventions. Ce rayonnement par ailleurs engendre des dommages biologiques qui peuvent avoir des effets à court ou à long terme. Des études démontrent aujourd’hui que l’exposition au rayonnement à des fins médicales est à l’origine, par exemple, d’une augmentation des cas de cancers chez certaines cohortes de patients. Malgré ces effets délétères potentiels, le rayonnement ionisant est utilisé couramment à des fins médicales sur la prémisse que les bénéfices surpassent largement les risques d’effets indésirables. Devant une augmentation rapide du nombre d’examens radiologiques, soutenue par une plus grand accessibilité à la technologie, il convient cependant de se questionner sur l’usage raisonnable du rayonnement ionisant à des fins médicales. Ce colloque propose d’explorer cette question en faisant appel à des experts qui présenteront les grands enjeux reliés à l’utilisation sécuritaire du rayonnement ionisant à des fins médicales. Ils feront écho à plusieurs initiatives tant québécoises, canadiennes que nord-américaines visant une réduction de la dose de radiation d’origine médicale. L’objectif de réduction de dose devient un enjeu de santé publique qui interpelle plusieurs intervenants : technologues, médecins traitants, radiologistes, physiciens médicaux, ingénieurs biomédicaux, manufacturiers, patients et gestionnaires. Ce colloque permettra de dresser un portrait de la situation et de présenter des approches visant une réduction globale de la dose collective d’origine médicale. Il s’adresse autant aux experts qu’au grand public.
Le vendredi 10 mai 2013