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Présentateur des activités scientifiques

410 - Expériences de personnes appartenant à un groupe ethnoculturel minoritaire qui prennent soin d’un proche au Québec : enjeux de recherche, transfert de connaissances, intervention

Section 400 - Sciences sociales

  • Mercredi 15 mai 2024

Responsables

Le Québec a connu ces dernières décennies de profondes transformations sur le plan des solidarités familiales (Ducharme, 2012), qui ont engendré d’importants changements en ce qui concerne l’organisation et le financement des services sociaux et de santé. C’est dans ce contexte que les personnes proches aidantes (PPA) se sont imposées comme acteurs clés du maintien à domicile, puis se sont mobilisées pour faire reconnaître leur travail « invisible » (Deshaies, 2020). Leurs efforts ont mené à l’adoption d’une nouvelle loi au Québec en 2020, qui constitue une avancée dans la reconnaissance de leurs besoins. Cependant, la diversité des expériences et de besoins des personnes qui prennent soin d’un proche varie entre autres selon leur origine, leurs statuts migratoire et socioéconomique, leur langue maternelle, leur âge et leur genre.

Le colloque proposé par l’Institut universitaire SHERPA souhaite d’abord mettre en lumière cette diversité de réalités en faisant un état des lieux de la recherche qui traite particulièrement des expériences de personnes appartenant à un groupe ethnoculturel minoritaire et qui prennent soin d’un proche ainsi qu’aux initiatives qui s’adressent à ces populations. Par « groupe ethnoculturel », nous entendons des personnes qui partagent à des degrés variables des traits collectifs sur la base de leur origine ethnique, de leur culture, de leur langue ou de leur religion, le caractère « minoritaire » de ces groupes étant défini par leur capacité inégale à définir et influencer les normes sociales (Fortin et al., 2011; Bourgeault, 2004). La personne proche aidante peut offrir un soutien à un proche âgé, malade, en fin de vie, ou qui vit avec une dépendance, une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme, une déficience physique ou un problème de santé mentale.

En mettant l’accent sur le dialogue entre les chercheurs et les praticiens, le colloque vise également à réfléchir ensemble aux façons de mettre sur pied des ressources et des services plus inclusifs et représentatifs des différentes réalités des personnes proches aidantes.