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Auteur et co-auteurs
Ibtissem Khlifi
Faculté des lettres, des Arts et des Humanités
5a. Résumé

Les mutations socioculturelles qu’a connues la Tunisie n’ont pas empêché la société civile à mener des actions de communication et de sensibilisation autour de l’importance du patrimoine, porteur de l’identité d’un territoire. Des propositions ont été formulées dans l’intention de mettre en place un développement territorial équitable à travers une bonne gouvernance environnementale des ressources patrimoniales naturelles et culturelles. Chaque région est caractérisée par son patrimoine monumental, signe de son évolution historique, sociale et économique. Les sites archéologiques constituent un héritage culturel partagé qui garantit les identités locales. Malgré sa richesse et son importance sur le plan archéologique, historique et touristique aussi, notre patrimoine est en cours de dégradation surtout dans les régions intérieures qui demeurent insensibles à leurs valeurs historiques, artistiques et culturelles après la révolution en 2011.

La présente recherche propose une réflexion sur la valorisation et la vulgarisation des monuments archéologiques antiques comme étant ''un produit '' délaissé, oublié et marginalisé surtout dans les régions intérieures, bien précisément au gouvernorat de Sidi Bouzid : Henchir El Hnancha. Une pensée sur les manières de réintroduire les composantes de ce site archéologique dans la réalité de la vie quotidienne pour garantir leurs survies. Ils ne sont plus figés, ils deviennent ''utiles'', aperçus et en communication avec tout le monde.