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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Lise Bjerre
Institut du savoir Montfort
Peter Tanuseputro, Claire Kendall, Josette-Renée Landry, Denis Prud'homme, Barbara Farrell, Ricardo Batista, Marie-Hélène Chomienne, Emily Rhodes, Cayden Peixoto, Michael Reaume
Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa, Institut du Savoir Montfort, University of Manitoba
5a. Résumé

Contexte
Les antipsychotiques constituent l'une des classes de médicaments les plus utilisées dans les établissements de soins de longue durée (SLD), et la prescription potentiellement inappropriée (PIP) y a été identifiée comme un problème critique.

Méthodes
Étude de cohorte rétrospective; 198 755 résidents de SLD en Ontario. Expositions principales : langue du résident (anglophone, francophone, allophone), langue de l'établissement, et concordance linguistique entre le patient et l'établissement. Enjeu : PIP des antipsychotiques dans les SLD. Les associations ont été évaluées à l'aide de modèles multivariés.

Résultats
Les différences absolues dans l'utilisation des médicaments et la prescription inappropriée étaient faibles, mais statistiquement significatives. Dans l'ensemble, la consommation d'antipsychotiques était plus élevée chez les résidents francophones, et les analyses multivariées ont révélé que les résidents francophones (ratio de cote ajusté (RCA) = 1,150 (IC 95 % = 1,076-1,228)) et allophones (RCA = 1,110 (IC 95 % = 1,075-1,146)) étaient plus susceptibles que les résidents anglophones de faire l'objet d'une prescription potentiellement inappropriée d'antipsychotiques.

Conclusion
Les francophones étaient les plus à risque de PIP d’antipsychotiques, suivis des allophones et, enfin, des anglophones. Nos résultats soulignent l'impact de la langue et de la discordance linguistique sur la prescription potentiellement inappropriée d'antipsychotiques chez les patients en SLD.