Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Auteur et co-auteurs
Gabrielle Fréchette-Boilard
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Pierre-Yves Grondin, Claire Baudry, Jessica Pearson
Université Laval , Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

De bonnes fonctions exécutives (FE) à l’enfance prédisent une bonne adaptation à l’âge adulte. Une méta-analyse confirme que des comportements parentaux positifs sont associés à de meilleures FE chez l’enfant et que de meilleures FE des parents sont associées à de meilleures FE chez l’enfant (Valcan et al., 2018). Peu d’études examinent à la fois les comportements parentaux et les FE du parent comme prédicteurs des FE de l’enfant.

Objectifs

1) examiner la contribution relative des FE du parent et des comportements parentaux quant aux FE de l’enfant; 

2) examiner l’interaction entre ces facteurs.

Méthode

135 mères ont rempli des questionnaires à trois moments : T1) le BRIEF-A (Ruth et al., 2005) pour mesurer les FE des mères pendant la grossesse, T2) le CPBQ (Majdandzic et al., 2008) pour mesurer les comportements maternels à 12 mois et T3) le BRIEF-P (Gioia et al., 2003) pour mesurer les FE des enfants à 24 mois.

Résultats préliminaires

Le modèle de régression proposé est significatif, expliquant 26 % des FE des enfants de l'échantillon. Des difficultés de fonctions métacognitives chez la mère, une faible discipline positive et le sexe féminin des enfants prédisent de faibles FE des enfants. Une discipline positive modère l’association entre les fonctions métacognitives des parents et le score global de FE des enfants.

Discussion

Les résultats soulignent l’importance de soutenir les comportements parentaux positifs pour favoriser le développement cognitif en début de vie.