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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Gisèle Mandiangu Ntanda
UQO - Université du Québec en Outaouais
Léonel Philibert, Marianne Lefebve, Drissa Sia, Mamane Samri
Université de l'Ontario Français, Nutrition d'ici et d'ailleurs, Université du Québec en Outaouais, Université Laval
5a. Résumé

Contexte
Au Canada, comme dans d’autres pays, le diabète de type 2 (DT2) touche inégalement les migrants. Des études ont révélé une prévalence très faible du DT2 chez les migrants d’origine européenne et très élevée chez ceux d’Afrique, de l’Amérique du Sud et de l’Asie du Sud. L’obésité et l’inactivité physique jouent un rôle essentiel dans le développement du DT2 et sont ciblées dans les interventions visant la prévention et le contrôle de cette pathologie. Cependant, ces interventions s’intéressent davantage aux facteurs individuels et moins aux déterminants sociaux susceptibles d’influencer l’adoption des normes corporelles et d’activité physique favorables à la prévention et au contrôle du DT2.

Objectif 
Explorer les déterminants sociaux susceptibles d’influencer le rejet des normes corporelles et d’activité physique favorables à la prévention et au contrôle du DT2 chez les migrants de l’Afrique subsaharienne.

Méthode 
Une étude qualitative exploratoire a été menée au Québec. Les données ont été recueillies à travers des entrevues individuelles et des groupes de discussion.

Résultats
Les horaires de travail, les réseaux sociaux, le revenu, les microagressions raciales et les politiques migratoires sont les principaux déterminants identifiés.

Conclusion 
Des interventions préventives, cliniques ou de sensibilisation devraient davantage considérer les contextes de vie et structurels dans lesquels ces personnes naviguent sans ignorer leurs règles de convenance corporelles prémigratoires.