Sarah Dickson, Julia Hajjar, Tasha Burhunduli, Laura H. Thompson, Kwadwo Kyeremanteng
Institut du Savoir Montfort, Institut de recherche de l'hôpital d'Ottawa, Hôpital d'Ottawa
5a. Résumé
Contexte/problème
La planification préalable des soins (PPS) peut permettre aux patients d'exprimer leurs besoins en fin de vie (FDV), d'aligner les objectifs de soins avec leurs valeurs et de soutenir les patients présentant un risque élevé de déclin [1]. Cependant, des barrières empêchent les patients d'accéder aux services de soins palliatifs et FDV [2]. L'efficacité de ces soins est également controversée [3].
Contribution à l'avancement des connaissances
Une clinique de PPS a été créée et mise en place à l'Hôpital Montfort et sa faisabilité a été évaluée pour aborder la PPS et la planification des soins de FDV chez les patients à haut risque de déclin.
Méthodologie
La clinique était composée d'un médecin en soins palliatifs et d'une infirmière. Les patients ont été recommandés et recrutés sur une période de 8 mois.
Résultats
De multiples barrières à la participation à la clinique ont été identifiées, notamment des facteurs liés aux médecins, aux patients et au système. En raison du faible engagement des médecins référents et de la résistance des patients à se rendre à la clinique et à participer aux discussions sur la fin de vie, seulement 17 patients ont été référés à la clinique et que deux patients ont été examinés à la clinique.
Conclusion
Cette clinique de PPS adaptée aux patients à haut risque de décès a démontré une faible faisabilité et contribue à la littérature existante qui remet en question la PPS en tant que moyen efficace d'améliorer les soins de FDV.
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