Le changement primordial dans la manière dont la métropole se représentait les populations des territoires coloniaux se produit avec la fin de la Première Guerre mondiale. Durant les quatre années du conflit, plusieurs contingents de soldats « indigènes » algériens sur les territoires coloniaux servaient de renfort aux troupes françaises et se battaient à leurs côtés contre les « ennemis communs ». On estime qu’environ 835 000 soldats «indigènes » ont participé à la Première Guerre mondiale et que les territoires coloniaux ont également fourni à la métropole, entre 1914 et 1918, de la nourriture et d’autres soutiens logistiques essentiels à la victoire des Alliés (à cette époque, les territoires coloniaux français représentaient environ 25 fois la superficie de la métropole).
Largement interprétées comme le résultat de la « mission civilisatrice » entreprise par la métropole. « L’indigène » algérien ne pouvait pas continuer à être montré comme un «sauvage » ou un« barbare », ce qui reviendrait à admettre l’échec et la négation de cette «mission civilisatrice » et des principes fondamentaux du colonialisme décrétés par la métropole.
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