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Auteur et co-auteurs
Camille Boutin
UQO - Université du Québec en Outaouais
Lunie Louis, Line LeBlanc, Mylène Dault, Jeanie Pinard-Duhaime, Annie Aimé
UQO, Ateliers Silhouette, Table Éducation Outaouais
5a. Résumé

Au Québec, le quart des enfants d’âge scolaire seraient victimes d’intimidation. Dès l’école primaire, on constate les conséquences des moqueries concernant le poids et l’apparence physique sur l’estime de soi et la transition vers l’école secondaire. La présente étude vise à évaluer les mesures d’adaptation envisagées pour l’adoption du programme « Simplement Moi ». Dix élèves, âgés entre 10 et 12 ans et fréquentant deux écoles de la région de l’Outaouais, ont émis des recommandations relativement à l’implantation du programme. L’analyse qualitative des verbatim a fait ressortir que, selon les élèves, le programme est pertinent en raison des graves conséquences de l’intimidation liée au poids et à l’apparence. Ils considèrent que l’implantation du programme sera utile pour aborder ce sujet en profondeur avec leur enseignant.e, mieux comprendre l’impact de l’intimidation et les aider à se sentir mieux dans leur peau. Quant aux adaptations nécessaires, les élèves s’attendent à plus de surveillance, à des interventions plus strictes envers les intimidateurs, à la création d’un outil de dénonciation et à l’identification d’une personne-ressource pour les victimes d’intimidation. Ces résultats suggèrent que, malgré les efforts notables pour prévenir et contrer toutes les situations ou formes d’intimidation en milieu scolaire, le besoin d’adresser l’intimidation en lien avec le poids et l’apparence demeure présent pour les élèves.