5a. Résumé
Résumé : Notre analyse linguistique et culturelle se base sur les mêmes principes qui ont permis à J.-F. Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens. À la naissance de l’écriture, des pictogrammes, c’est-à-dire des dessins-symboles, ont évolué petit à petit, en transitant par un système d’écriture figurative (dessin-concept sémantique), vers l’écriture proprement dite, en passant par plusieurs étapes de simplifications. Les dernières analyses, effectuées en 2005, confirment que les tablettes de Tărtăria remontent à plus de 5 000 ans av. J.-C. Nous pensons que cette datation ne remet pas entièrement en question la théorie de l’apparition des premières protoécritures, selon laquelle elles apparaîtraient simultanément et indépendamment en Égypte et en Mésopotamie. On doit juste ajouter « et aux Balkans », car, selon nous, comme les rayons du soleil, ces trois berceaux de l’écriture ont une origine commune : les temples de Göbekli Tepe.
Méthode : Au départ, professeur de français langue seconde, nous utilisons les méthodes issues de l’analyse contrastive de la linguistique appliquée. Ayant l’habitude, dans l’enseignement du FLE, de tracer des parallèles avec la langue maternelle, nous l’avons appliquée dans nos analyses des protoécritures; ainsi notre méthode de comparaison par parallèles est née. Cette approche est innovante : elle n’a jamais été utilisée dans l’analyse des artefacts archéologiques.