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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Suzanne Laberge
UdeM - Université de Montréal
Véronique Gosselin, Kim Lestage, Miguel Chagnon, Claude Guimond
Université de Montréal, CISS Montérégie Est, Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
5a. Résumé

Problématique :
L’inactivité physique est un problème majeur de santé publique au Québec : seulement 41 % de la population atteint le niveau recommandé d’activité physique (AP). La pratique clinique des médecins de famille constitue un contexte optimal pour promouvoir l’AP auprès de la population. Une enquête réalisée en 2010 avait montré que seulement 40 % des médecins faisaient la promotion de l’AP (PAP) en prévention primaire. Depuis 2010 diverses initiatives ont été mises en place (par ex. Je bouge avec mon Doc) afin d’inciter les médecins à faire la PAP auprès de leurs patients.

Objectifs :
Étudier l’évolution et les possibles changements 1) de la fréquence de PAP; et 2) des facteurs prédictifs de la PAP des médecins de famille entre 2010 et 2020.

Méthodologie :
En 2010, 702 médecins et en 2020, 794 ont répondu à un même questionnaire. Les proportions de PAP ont été estimées pour les deux temps de mesure et comparées à l’aide du test du khi deux. Des régressions logistiques univariées et multivariées ont été utilisées pour identifier les facteurs prédictifs de PAP.

Résultats :
Moins de médecins font de la PAP en prévention primaire en 2020 qu’en 2010 (34 % versus 40 %); deux facteurs sont restés déterminants : la pratique personnelle d’AP aérobie du médecin et l’âge (plus avancée) du médecin. Ces résultats ainsi que les besoins exprimés par les médecins pour augmenter leur PAP pourraient avoir des incidences sur la formation des médecins et leurs collaborations potentielles avec les kinésiologues.