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Auteur et co-auteurs
Véronique Gosselin
UdeM - Université de Montréal
Suzanne Laberge
Université de Montréal
5a. Résumé

Moins de la moitié des enfants canadiens satisfont aux directives canadiennes en matière d'activités physiques (AP) et cette proportion est encore plus faible chez les enfants vivant dans des quartiers défavorisés. Le but de cette étude est d’identifier ce qui a fonctionné, pour qui et comment, durant la période d’implantation d'un nouveau programme scolaire d’AP quotidiennes dans les écoles primaires au Québec, À l’école, on bouge!

L'étude est une évaluation réaliste utilisant des méthodes mixtes. Des données qualitatives et quantitatives ont été recueillies par questionnaires auprès des écoles (415) de la première cohorte du programme, une fois par an, pendant trois ans. Des analyses thématiques et des analyses univariées ont été réalisées.

Les contextes des écoles façonnent les processus d’implantation. En milieu rural défavorisé, la mobilisation des ressources locales semble avoir réussi à créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre et au maintien des changements de pratiques. Dans les milieux urbains défavorisés, la mise en place de structures de leadership locales a permis d’augmenter les opportunités d’AP pour les enfants. Cependant, en l’absence de financement externe, ces écoles semblent incapables de soutenir leurs structures de leadership.

Lors de la mise en œuvre de programmes scolaires en AP, les décideurs devraient envisager d'ajuster l’allocation des ressources de manière à répondre aux besoins des écoles de différents secteurs.