Noémie Viens UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Pier-Olivier Paradis, Claude Charpentier, Jean-François Allaire, Kheira Belhadj-Ziane, Dale Stout
Université de Sherbrooke, Université Bishop's , CIUSSS DE L'ESTRIE CHUS, Université de Lorraine, Université Bishop's
5a. Résumé
Très peu d'informations existent sur le pouvoir de l'imagerie symbolique dans l’amélioration du bien-être psychologique, et plus spécifiquement au sein d'une pratique de médiation culturelle axée sur la santé mentale. Nous savons toutefois que les émotions et réflexions suscitées par le contenu des films et l'identification aux personnages procurent nombre d’avantages contributifs au mieux-être. Il a été démontré que les programmes artistiques communautaires pouvaient favoriser le bien-être des participant.es et leur inclusion sociale.
Une évaluation de programme du Ciné-Moi a été réalisée afin de documenter l’impact de cette initiative et mettre en évidence les processus centraux (effets proximaux et intermédiaires) par lesquels un meilleur bien-être psychologique (impact) se produit. Des données qualitatives ont été recueillies auprès de 18 adultes (entre 30 et 70 ans) sous forme d'entrevues individuelles et de groupe ainsi que par des observations participantes. Les thèmes émergents furent identifiés par une analyse thématique.
Les résultats révèlent que l’initiative a un impact psychologique sur les participant.es, de par un accroissement des connaissances liées à la santé mentale, l’acquisition d’une vision plus humanisante et empathique d'autrui, une plus grande acceptation et bienveillance envers soi-même et un sentiment accru d’appartenance à sa communauté. Cette étude permet de documenter l'efficacité d'une approche innovatrice basée sur les arts visuels.
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