Ce travail de recherche porte sur la mobilité humaine à l'intérieur des pays, plus particulièrement sur les mobilisations forcées dans le cadre de conflits armés. Dans cette recherche, le cas colombien du déplacement forcé sera pris comme point central d'analyse dans le but de contribuer à la construction de la mémoire des victimes de ce phénomène. À cette fin, il est prévu d'utiliser l'observation directe, l'observation participante et les entretiens semi-structurés pour approcher la réalité sociale vécue par ces personnes après avoir été déplacées à court et à long terme, à travers l'analyse de deux populations, l'une en transit et l'autre établie, en tenant compte de la manière dont elles génèrent de nouveaux liens, stratégies de survie, expressions, discours et symboles après avoir été déplacées. Elle cherche également à comprendre la dynamique du déplacement en reconstruisant les expériences, les circuits et les trajectoires du déplacement et ce qu'ils impliquent. Ceci implique la façon dont la nouvelle vague de violence affecte les gens, mais surtout comment ils vivent après le déplacement forcé dont les gens génèrent de nouvelles expressions, discours et symboles.
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