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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Lupann Rieger
UdeM - Université de Montréal
Thomas Molina, Paul Fabre, Nicolas Dumont, Junio Dort, Zakaria Orfi
Université de Montréal
5a. Résumé

INTRODUCTION : Les muscles squelettiques sont principalement constitués de fibres musculaires classifiées en type I ou II (IIA, IIB, IIX) en fonction de leur phénotype métabolique (oxydatif ou glycolytique) et contractile (lent ou rapide). Lors de la croissance ou la régénération musculaire, les cellules souches musculaires, communément appelées cellules satellites (CS), fusionnent pour former de nouvelles fibres musculaires. Nos récentes études démontrent que les résolvines, des médiateurs lipidiques dérivés des omégas-3, promeuvent directement la différentiation et fusion des CS. Cependant, l’impact des résolvines sur l’établissement du phénotype musculaire reste inconnu.



OBJECTIF : Déterminer l’effet des résolvines sur les mécanismes régulant le destin phénotypique des fibres musculaires lors de la myogenèse.



RÉSULTATS : In vitro, lorsque des CS de souris wildtype (WT) sont traitées à la résolvine-D2 (RvD2), il y a une augmentation de l’expression de myosine embryonnaire (MyHC emb). In vivo, le traitement à la RvD2 (injection intrapéritonéal 1x/jour; 21 jours) augmente la proportion de fibres IIB et I retrouvés respectivement dans le tibialis antérieur (TA) d’une souris WT blessée à la cardiotoxine et le soleus de cette même patte.



CONCLUSION : Nos résultats préliminaires montrent que la RvD2 augmente l’expression de MyHC emb qui entraîne une augmentation du type de fibres le plus abondant retrouvé naturellement dans le muscle (type IIB pour le TA ; type I pour le soleus).