Des études antérieures ont observé des déclins liés à l'âge de l'inhibition de la réponse motrice fine, et ces déclins ont été associés à un biais vers un mécanisme de contrôle plus réactif à mesure que l'on vieillit, en raison d'une diminution des ressources cognitives. Cependant, cette association entre l'inhibition de la réponse motrice fine et le contrôle réactif/proactif (concepts du modèle des mécanismes doubles de contrôle, par Braver) n'a jamais été formellement évaluée. Le but de mon projet de recherche est donc de combler cette lacune dans la littérature et d’évaluer comment le contrôle de la motricité fine interagit avec des modes spécifiques de contrôle cognitif, ainsi que la façon dont cette interaction change au cours du vieillissement typique.
Le projet est actuellement à l’étape de la collection de données, et les résultats finaux vont être prêts d’ici la fin de l’hiver 2023. Nous avons recruté 25 jeunes adultes (18-35 ans) et 25 adultes plus âgés (60-80 ans) sans aucune condition neurologique ou musculosquelettique qui pourrait affecter la performance cognitive ou motrice fine. Une batterie de tests neuropsychologiques est administrée à nos participants pour évaluer leurs capacités cognitives générales. Ensuite, les participants effectuent une tâche informatisée de séquençage des doigts conçue pour évaluer leurs capacités d'inhibition de la réponse et comment leurs performances changent lorsque le contrôle proactif est promu.
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