Les préoccupations environnementales face aux changements climatiques constituent un problème de santé publique émergent particulièrement chez les jeunes. Cette étude vise à déterminer les caractéristiques et les marqueurs de bien-être des jeunes avec des préoccupations et de ceux impliqués dans la lutte. Elle repose sur les données de COMPASS-Québec 2022 où 42 289 jeunes ont répondu à un questionnaire sur leurs comportements. La variable indicatrice des préoccupations environnementales est soit une atteinte du sommeil ou une atteinte des travaux en raison des préoccupations. L’implication est mesurée par si le jeune croit pouvoir contribuer et s’il essaie de changer ses comportements. Les marqueurs de bien-être sont l’anxiété, l’adaptation à la pandémie, le sentiment d’appartenance à l’école et la possibilité de parler de ses problèmes avec sa famille. Un jeune sur dix a des préoccupations environnementales interférant avec son sommeil ou ses travaux. Les filles, ceux qui ne s’identifient ni fille ni garçon et les plus anxieux sont plus à risque d’en avoir. Une bonne relation avec sa famille et son école diminue ces risques. Un jeune sur deux ne s’implique pas dans la lutte environnementale. Cette étude montre que malgré les préoccupations, peu d'adolescents s'impliquent dans la lutte environnementale. Sensibiliser les jeunes pour qu'ils croient en leur pouvoir d'agir serait une piste d'action pour les inciter à s'engager dans la lutte aux changements climatiques.
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