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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Michela Pelletier
UQAM - Université du Québec à Montréal
Débora Krischke Leitao
Université du Québec à montréal
5a. Résumé

L’usage des réseaux sociaux à des fins de dénonciations fait polémique. Les fils de commentaires sous des articles médiatiques provenant de trois journaux (Journal de Montréal, Le Devoir et La Presse) traitant de la liste de présumés agresseurs Dis son nom ont été analysés. À partir d’une analyse critique du discours, les représentations dominantes au sein des commentaires Facebook au sujet des dénonciations de violences sexuelles sur les réseaux sociaux ont été analysées. La liste de présumés agresseurs Dis son nom a vu le jour lors de la troisième vague de dénonciations de violences sexuelles qui a secoué le Québec en juillet 2020. L’étude de la relation entre les mouvements de dénonciations et les réseaux sociaux permet de mettre en lumière un certain discours sociétal, les perceptions sur cet enjeu et les inégalités en matière de genre. Le croisement innovant de l’analyse critique de discours et de l’ethnographie en ligne a permis de mettre en lumière les discours durant la période de l’après #MeToo et pendant la 3e vague de dénonciation de l’été 2020.

Les résultats de la recherche ont relevé que les discours ont des perspectives davantage négatives au sujet des dénonciations en ligne. En outre, l’étude a illustré que certains commentaires soulignent une transformation et une déconstruction des discours sur la question des violences sexuelles et des inégalités en matière de genre. Néanmoins, la plupart des commentaires reproduisent les discours hégémoniques.


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