Université de Rennes 1, INRS-Centre Armand-Frappier
5a. Résumé
L’accumulation des dommages oxydatifs cérébraux est un des facteurs prédominants dans le développement des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Bien que des études démontrent l’intérêt des polyphénols dans la lutte contre le vieillissement des cellules neuronales lié aux dommages oxydatifs, les concentrations efficaces in-vitro sont largement supérieures à celles observées dans le plasma in vivo. Or en raison de leurs mécanismes d’oxydation, la combinaison de plusieurs composés phénoliques pourrait potentialiser leurs effets neuroprotecteurs, en lien avec la production de métabolites issus de leur oxydation.
Afin de tester notre hypothèse, nous avons utiliser une approche pluridisciplinaire intégrant des modèles biologiques et des outils électrochimiques permettant de mimer les réactions de transfert d’électrons. Nous avons démontré qu’une association équimolaire d’oleuropéine, de tyrosol et d’acide p-coumarique offre une neuroprotection par diminution de la production de ROS intracellulaires et par l’activation des facteurs de régulation rédox. En conditions oxydatives, l’oleuropéine est protégée de l’oxydation grâce à un processus de régénération. La formation d’hétérodimères au potentiel neuroprotecteur significatif a également été observé. Ce travail confirme le potentiel neuroprotecteur de composés issus de l’oxydation est possible et ouvre la voie à de nouvelles approches pour le développement de formulations efficaces pour limiter le stress oxydatif au niveau cérébral.
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