Malgré le désir grandissant de mieux concilier travail et vie personnelle, la meilleure façon d’utiliser son temps pour atteindre une productivité maximale demeure un mystère. Le maintien de l’attention sélective sur des tâches prolongées fait l’objet de nombreuses études. Notre recherche, réalisée avec 30 étudiant.e.s du collégial, vise à approfondir cet enjeu au moyen de quatre sessions d’un paradigme de stimulus discordant. Les membres du groupe expérimental doivent prendre une pause de 5 minutes entre les sessions 2 et 3. Nous avons choisi de leur faire écouter une chanson relaxante durant la pause, ce qui devrait favoriser le maintien d’un temps de réaction et d’un nombre de réponses correctes plus constants lors des quatre sessions. Une comparaison des variations en performance de ce groupe avec celles du groupe témoin démontre que la détérioration de l’attention sélective lors d’activités cognitives prolongées peut être freinée par une telle pause. De plus, à l’aide d’une mesure de la variation de l’activité cérébrale chez nos participant.e.s avec un électroencéphalogramme portatif, nous pouvons mieux évaluer l’effet bénéfique de la pause. Nous espérons que nos résultats aideront les étudiant.e.s à mieux concilier leur travail scolaire avec leurs passe-temps en sachant l’effet précis que les différents types de pause peuvent avoir sur leur productivité.
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