Université de Montréal, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
5a. Résumé
Les études sur les conjoints violents ont montré qu'il existe différents facteurs qui contribuent à augmenter le risque qu'un homme devienne violent envers sa conjointe (sexuels, physiques, psychologiques). En effet, par rapport aux partenaires non violents, les partenaires violents présentent davantage de psychopathologies (ex.: abus d'alcool, anxiété, dépression, trouble de personnalité). De plus, les différentes typologies de conjoints violents ont montré qu'il n'existe pas un profil unique de conjoints violents. La majorité des études ont trouvé que les troubles de la personnalité antisociale et limite sont significativement associés à la perpétration de violence dans les relations intimes. Cependant, il existe un manque de connaissances concernant le profil psychopathologique des conjoints qui agressent sexuellement leur partenaire. De surcroit, aucune typologie n'a été proposée en fonction du type de violence commise. Cette étude vise à classer les conjoints violents en fonction de leurs psychopathologies et du type de violence commise. Pour ce faire, 121 hommes ayant été condamnés pour avoir commis au moins une forme de violence conjugale ont été rencontrés et ont rempli des questionnaires (MCMI-III ; NEOPI-R). Parmi eux, 21 ont commis au moins une violence sexuelle et 100 ont commis au moins une forme de violence physique. Une analyse de classification (two step cluster analysis) a été réalisée et trois groupes de conjoints violents ont été identifiés.
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