Dès le début de la crise sanitaire, la rétention du personnel s’est avérée un véritable casse-tête pour plusieurs organisations, dont celles reposant sur l’activité bénévole. Un récent rapport précise d’ailleurs que les bénévoles plus âgées sont plus susceptibles de s’auto-isoler et de limiter leur bénévolat (Hahmann, du Plessis, & Fournier-Savard, 2020). Faisant partie des gens les plus à risque face à la pandémie, ils constituent néanmoins les personnes les plus susceptibles de faire du bénévolat. L’étude de cas vise à produire des connaissances sur le contexte particulier du travail bénévole en temps de pandémie de sorte à dégager certains éléments individuels et contextuels prédisposant à l’engagement au travail. Réalisées auprès d’un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux gens démunis, six entrevues semi-dirigées ont permis d’identifier les pratiques estimées les plus engageantes. Celles-ci sous-tendent l’importance de la reconnaissance et du processus de réintégration au travail (pratiques d’accompagnement et mesures de soutien en temps de pandémie). Ces leviers d’engagement seront discutés à la lumière des écrits sur la théorie de l’autodétermination (Ryan & Deci, 2017).
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