Frédérique Dupuis, Benoit Pairot de Fontenay, Jason Bouffard, Catherine Mercier, Laurent Bouyer , Jean-Sébastien Roy
Université Laval, Cirris, Clinique de La Sauvegarde
5a. Résumé
CONTEXTE Peu d'études ont étudié l'impact de la douleur clinique sur l'apprentissage moteur, en raison des nombreux défis associés. Le 1er objectif était de déterminer la faisabilité de l'étude de la douleur clinique et de l'apprentissage moteur. Le 2e objectif était d'évaluer l'impact de la douleur sur l'apprentissage moteur pendant la marche. MÉTHODE Des participants avec un antécédent de blessure à la cheville ont été recrutés. Ils ont effectué une tâche d'apprentissage (marcher contre une perturbation à la cheville) pendant 2 jours consécutifs. Ceux ayant rapporté de la douleur pendant la tâche ont été attribués au groupe Douleur et les autres au groupe Contrôle. L'apprentissage a été évalué en mesurant la cinématique de la cheville et l'activité électromyographique du tibial antérieur (TA). RÉSULTATS 25 participants ont été recrutés; 8 ont été exclus pour la nature intermittente de leur douleur, en laissant 8 dans le groupe Douleur et 9 dans le groupe Contrôle. La douleur n'a pas d'influencé l'apprentissage moteur, mais la stratégie a différé entre les 2 groupes. Les contrôles ont montré une réduction de l'activité du TA entre le jour 1 et 2, et non le groupe Douleur. CONCLUSION Il est faisable d'étudier la douleur clinique et l'apprentissage moteur, mais certains obstacles doivent être considérés, notamment un taux élevé d'exclusion. D'après les résultats de cette étude, la douleur n'influence pas l'apprentissage moteur, mais influence la stratégie d'apprentissage.
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