La notion d’hybridation est couramment mobilisée dans le contexte de l’enseignement et recouvre un ensemble de pratiques diversifiées. Les différentes définitions expriment une variété de points de vue offrant la possibilité aux institutions et à leurs membres de se construire leur propre définition pour autant que l’essence même du terme soit perçue. Dans un contexte post-pandémique où se pose la question de l’évolution de la forme universitaire, nous conduisons une recherche portant sur l’hybridation des pratiques d’enseignement et d’apprentissage dans le contexte québécois et le contexte français.
Au cours de cette communication, nous présenterons dans une première partie les résultats d’une revue de littérature actualisée sur la « pertinence » de l’hybridation dans l’enseignement post-secondaire pour l’enseignant, l’apprenant et l’institution. Ancrés dans des résultats de recherche antérieurs complétés par des analyses écosystémiques ethnométhologiques de mise en œuvre de projets d’hybridation en France et au Québec, nous présenterons des principes à considérer pour une hybridation durable qui soutienne l’engagement et la réussite des étudiant-e-s au-delà de contraintes sanitaires. Ces principes renvoient aux compétences pédagogiques des enseignant-e-s, et aux compétences à l’apprenance des apprenants au-delà de l’instrumentation technologique et à la réunion au plan institutionnel des conditions d’une transformation durable des pratiques d’enseignement et d’apprentissage.
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