Au cours du 20e siècle, le bureau est devenu une maison loin de la maison. Cette circonstance devient de plus en plus ténue pour la population en col blanc grâce à l'influence des TIC. La transition mérite d'être explorée afin d’expliquer les changements dans les préférences spatiales de la population et leurs nouvelles pratiques d’utilisation de l’espace, toujours à la recherche du bien-être, en tenant compte des différences culturelles, socio-économiques, géographiques et de logement présentes au moment de la pandémie dans la région métropolitaine du Québec. Connaître ce system permet d'orienter la politique du logement, du télétravail dans la maison, et aussi d'améliorer les politiques menant à une transition écologique. Comment ce système de réalignement des préférences spatiales fonctionne-t-il et comment il vient d’être affecté par le confinement de Covid-19 ? Pour répondre à cette question, nous cherchons à modéliser la complexité du système qui organise nos préférences spatiales. Hypothèse: Tant les compétences développées avant la pandémie pour organiser nôtres espaces de vie, modérées par le sentiment de chez-soi (compétences au sens anthropologique) que les aptitudes et les attentes à l'égard du travail (représentations socio-spatiales) peuvent offrir des indices sur la façon dont les préférences spatiales évoluent dans le temps. Nous confronterons ce modèle aux données des enquêtes MAVIPAN.
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