Audrey Charlebois, Julie-Hélène Fairbrother, Guy Beauchamp, Mathilde Leclère
Universtité de Montréal, Université de Montréal
5a. Résumé
Nicoletella semolina a été identifié chez des chevaux sains et avec une atteinte respiratoire. Les faibles prévalences rapportées pourraient être dues à sa croissance fastidieuse et sa ressemblance avec les autres Pasteurellaceae.
Le but est de développer une méthode moléculaire permettant la détection de N. semolina et d'évaluer sa prévalence chez des chevaux sains et asthmatiques. L’hypothèse est que N. semolina est retrouvé en plus grande quantité chez les chevaux atteints d’asthme. Six chevaux sains et six atteints d’asthme sévère ont été étudiés dans la phase I, et 10 chevaux atteints d’asthme sévère dans la phase II. Les échantillons ont été prélevés lorsque les chevaux étaient dans un environnement peu poussiéreux et lorsqu’ils étaient à l’écurie avec du foin (exacerbation). Des amorces qPCR ciblant le gène sodA ont été optimisées. N. semolina a été quantifié dans des lavages oraux (phase I), nasaux et bronchoalvéolaires (phases I et II).
N. semolina a été détecté dans 25 à 100 % des échantillons oraux et nasaux, et dans jusqu’à 30 % des lavages bronchoalvéolaires. La charge nasale était plus importante chez les chevaux gardés à l’écurie avec du foin (p = 0.008). Aucune association entre l’asthme équin sévère et N. semolina n’a été observée, toutefois la régie et la cohabitation pourraient avoir un effet sur le statut de porteur. Le rôle pathogène de N. semolina demeure à élucider, mais la technique moléculaire développée facilitera de futures études.
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