Le but de cette présentation est d'examiner les différences et les similitudes entre deux campagnes de syndicalisation des livreurs à bicyclette, celle des livreurs de Foodora par le syndicat canadien des facteurs à Toronto et celle des livreurs de Deliveroo par l’Independent Workers of Great Britain au Royaume-Uni. Malgré l'océan qui sépare les deux groupes de travailleurs, le travail est essentiellement le même. Ils utilisent les mêmes outils (une bicyclette et un appareil intelligent) et desservent les mêmes restaurants multinationaux au même créneau économique de la livraison alimentaire. Les salles communes de pause, les étiquettes de nom et une horloge poinçonneuse n'existent pas dans ce milieu de travail atypique à l'ère numérique. Le travail est dangereux, péniblement rémunéré et les travailleurs ont zéro avantage social. L'horaire instable mène aux revenus précaires. Dans les deux cas, l'implication syndicale a été au cœur de leur réussite. Les syndicats ont profité de l'utilisation des zones de répartition et les médias sociaux afin d'organiser leurs campagnes. Les points de divergence sont le climat des deux pays, le genre de syndicat impliqué et leurs systèmes différents de négociation des rapports collectifs. La recherche comparative est basée sur une revue des monographies, de décisions jurisprudentielles, de lois, de périodiques et des articles de presse. Après l'analyse, il ressort que les deux campagnes ont plus de similarités que de différences.
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