Entreprise familiale et espérance de croissance : diktats de l’âge et la taille, modération des programmes d’appui à l’entrepreneuriat. Cas du Maroc, Madagascar, Egypte et Turquie
Asmaa Dahalla UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Abderrahim Barakat
Université Hassan II, Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales
5a. Résumé
Nous nous intéressons à travers cette étude aux entreprises familiales et non familiales et leurs espérances de croissance. Le but étant de ressortir l’impact de la taille et de l’âge de l’entreprise et le rôle modérateur des programmes d’appui à l’entrepreneuriat sur leurs espérances de croissance. Notre questionnement est alors comme suit : Quelles sont les dissemblances entre les entreprises familiales et non familiales en terme d’espérances de croissance ? Quel en est le rôle de l’âge et de la taille de l’entreprise ? quel est le rôle modérateur des programmes d’appui à l’entrepreneuriat ? pour répondre à notre problématique, nous avons utilisé une modélisation linéaire hiérarchique sur un échantillon composé de 2848 entreprises issu la base GEM de quatre pays : l'Égypte, le Madagascar, le Maroc et la Turquie. Les principaux résultats de notre étude peuvent être présentés comme suit : Les entreprises familiales ont une espérance de croissance plus faible que les entreprises non familiales ; Cet écart se différencie entre les pays ; L’augmentation de la taille et de l’âge de l’entreprise réduit les espérances de croissance, cependant les programmes d’appui à l’entrepreneuriat réduisent ces effets négatifs.
Mots clés : Espérances de croissance ; Entreprises familiales ; Appui et programmes gouvernementaux ; Compétences entrepreneuriales.
Connexion requise
Pour ajouter un commentaire, vous devez être connecté.