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Auteur et co-auteurs
Chantale Dali
Indépendant
Marie Fall, Théophile Serge Nomo, Kouakou Kouame, Samba Diakité
Université du Québec à Chicoutimi, Université du Québec à Trois-Rivières, Université Alassane Ouattara de Bouaké-Côte d'Ivoire
5a. Résumé

Dès son indépendance, la Côte d’Ivoire a choisi le libéralisme économique comme modèle de développement. Elle a opté pour l’investissement privé étranger à une époque où l’aide publique avait encore la faveur des instances internationales. Cela a fait qu’elle a pris économiquement de l’avance sur les autres pays de la sous-région ouest africaine. Son rythme de croissance annuelle a atteint les 7 % au cours de cette période. Malgré les turbulences qu’elle a connu dans sa trajectoire économique depuis les années 1980, la Côte d’Ivoire continue d’afficher des taux de croissance élevée. Cependant, la pauvreté et les inégalités persistent dans le pays. Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), le taux de pauvreté, en 2015, était de 46,3%. Par ailleurs, les politiques libérales ont créé des disparités entre Abidjan, la capitale, et les autres villes de l’ensemble du pays. Dans ce contexte, l’on est en droit de se demander pourquoi la forte croissance nationale ainsi que les abondantes ressources financières générées, n’ont pas pour conséquence un développement social adéquat en Côte d’Ivoire? À partir de l’analyse des politiques de développement de ce pays depuis son indépendance jusqu’à nos jours, nous avons regroupé les obstacles, à un développement socialement durable en Côte d’Ivoire, selon trois dimensions majeures : le développement des régions, les investissements dans la santé et l’éducation des populations, et enfin la cohésion sociale.