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Informations générales

Événement : 85e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Dans les années 2000, la réforme de l’école québécoise a souligné l’importance de l’acquisition de compétences, disciplinaires et transversales, chez les élèves, et la nécessité de sensibiliser ces derniers à la dimension culturelle des apprentissages. Au même moment, le ministère de l’Éducation a publié un document consacré à la professionnalisation des futurs enseignants décrivant douze compétences professionnelles à acquérir par ceux-ci, parmi lesquelles celle du maître cultivé, héritier, critique et interprète d’objets de savoirs et de culture (La formation à l’enseignement, 2001). Depuis lors, la diversité ethnoculturelle croissante des milieux éducatifs a suscité chez certains une réflexion sur la nécessité de développer chez les enseignants une compétence interculturelle.

Comment les universités se sont-elles saisies de la formation culturelle des futurs enseignants? Comment l’approche culturelle se traduit-elle dans les programmes universitaires de formation initiale qui préparent tant à l’enseignement primaire qu’à l’enseignement secondaire? Quelles actions pédagogiques ont été prises pour soutenir l’appropriation de ressources culturelles, la prise en compte et le développement d’une réflexion sur les pratiques culturelles des étudiants? La culture est-elle devenue désormais une compétence? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce colloque tentera d’apporter des réponses.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

La formation des enseignants du préscolaire et du primaire

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    L’approche expérientielle pour enseigner l’intégration culturelle à l’école : portrait d’une stratégie utilisée dans le cadre du cours Projets pédagogiques et ressources du milieu – volet 4 arts, à l’UQAM
    Anne Nadeau (UQAM), Sylvie Viola (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Depuis l’automne 2014, les étudiants-es finissants-es du programme en Enseignement primaire et préscolaire de l’UQAM doivent suivre un cours intitulé Projets pédagogiques et ressources du milieu après avoir choisi un volet parmi les suivants : (1) sciences, (2) littérature et créativité, (3) univers social et (4) arts. Ce cours a pour objectif de placer les étudiants dans une posture d’apprenants et de développer chez eux une meilleure compréhension des contenus des différents domaines d’apprentissage du Programme de formation de l'école québécoise. Pour ce faire, ils sont mis en contact avec les ressources spécialisées spécifiques au volet sélectionné. Les étudiants-es sont donc amenés-es, par une approche expérientielle en quatre étapes, à expérimenter des activités liées à leur profil, puis à réagir spontanément aux expériences vécues pour ensuite les théoriser et les améliorer. Tout au long de cette démarche, ils doivent adopter une posture réflexive pour réussir à transposer les expériences vécues en projets pédagogiques riches pour des élèves. Nous vous proposons un survol de ce que permet l’approche expérientielle dans ce type de cours, puis un portrait concret de ce qui se vit dans le profil axé sur les arts.

  • Communication orale
    L’enseignant du préscolaire comme médiateur culturel
    Amel Chamakh (UdeM - Université de Montréal)

    La communication porte sur le rôle de l’enseignant du préscolaire comme médiateur culturel auprès d’élèves en difficulté dont la transition vers la culture scolaire est difficile (Fabian et Dunlop, 2007; ISQ, 2012). En effet, entre certaines cultures familiales et la culture scolaire se vit parfois une rupture douloureuse qui a des effets sur les premiers apprentissages de jeunes élèves, et plus particulièrement sur le développement de l’expression orale. Au Québec, des chercheures regrettent le fait que les premières habiletés à l’oral de l’élève ne soient pas utilisées comme support didactique au développement d’un oral réflexif (Doyon et Fisher, 2010) permettant pourtant de cultiver son rapport au monde. De plus, si la question de la culture est centrale à l’entrée à l’école, elle nécessite d’être définie en fonction d’un modèle pertinent pour la pratique enseignante. Pour cela, la théorie de la culture de Dumont (2005 [1968]) aide à comprendre en quoi le passage d’une culture première (familiale) à une culture seconde (scolaire) constitue une distance culturelle à explorer en classe plutôt qu’à abolir. Dans ce sens l’enseignant du préscolaire devient l’agent d’une médiation culturelle en s’appuyant sur le connu de l’élève et accompagnant la co-construction des connaissances. Pourtant, dans la réalité, l’enseignant du préscolaire n’endosse pas complètement ce rôle. Une réflexion est engagée afin de repérer des pistes pour la formation initiale.

  • Communication orale
    La culture comme expérience dans la formation des enseignants du primaire
    Myriam Lemonchois (UdeM - Université de Montréal)

    Parce que la culture est un terme polysémique, derrière la voix en apparence unanime qui appelle la culture à l’école, les pratiques pédagogiques révèlent souvent des théories éducatives profondément opposées. La définition de la culture de F. Dumont (1968) a le mérite d’éviter les oppositions entre les tenants d’une définition sociologique de la culture, souvent inspirés par les anciens programmes au Québec, qui insistent sur l’importance de prendre en compte la culture de l’élève, et les tenants d’une définition académique, au sens traditionnel du terme, qui insistent sur l’importance de la culture générale à l’école. Mais dans les documents officiels au Québec, les acceptions du mot « culture » varient d’un domaine à l’autre (Saint-Jacques et Chené, 2002). Si le nouveau programme exige des changements, il ne semble pas fournir de règles précises pour y parvenir (Cournoyer, 2006 : 116). Il est donc facile d’énoncer a postériori que la formation des enseignants a eu pour finalité de former des passeurs culturels, même si au départ cela n’était pas explicite dans les intentions pédagogiques des formateurs. En s’appuyant sur diverses recherches sur l’intégration de la culture dans les enseignements, et sur les définitions de « démarche culturelle » et d’ « expérience culturelle », la communication analysera différentes situations en formation initiale à l’enseignement au primaire.

  • Communication orale
    Exploiter le patrimoine urbain : atouts et défis posés à la formation du passeur culturel en sciences humaines
    Marie-Claude Larouche (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    Notre exposerons la conception et la mise à l’essai, en formation initiale à l’enseignement primaire à l’UQTR, d’un dispositif didactique exploitant le cadre urbain de Trois-Rivières constituant un patrimoine culturel reconnu d’importance et d’intérêt éducatif certain. En effet, la localisation de Trois-Rivières au carrefour de voies fluviales stratégiques pour le développement du Québec fait en sorte qu’y soient rassemblées, en un périmètre assez restreint, nombre de traces intéressantes au regard des réalités historiques et géographiques nationales qui doivent faire l’objet d’un enseignement au primaire. En tant que formatrice, nous voyons dans le microcosme trifluvien un environnement exceptionnel pour former les étudiants à l’enseignement des sciences humaines et les sensibiliser à leur futur rôle de « passeur culturel ». Cependant, si l’exploitation du patrimoine urbain paraît une voie prometteuse par le rallye et la situation d’apprentissage que nous avons conçus, nous constatons néanmoins dans les entretiens réalisés avec des étudiants des difficultés notables à recourir aux concepts explicatifs des réalités sociales pour caractériser les réalités historiques et géographiques. Or, l’exercice même du rôle de passeur culturel n’en dépend-il pas ? Aussi, nous nous interrogeons sur les savoirs disciplinaires que possèdent les étudiants et sur leur future capacité à soutenir leurs élèves dans le raisonnement selon les perspectives de l’espace et du temps, exigé par le PFEQ.


Dîner

Dîner


Communications orales

La formation des enseignants du secondaire

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    Le développement de la compétence culturelle dans la formation à l’enseignement au secondaire à l’Université Laval
    Jean-François Cardin (Université Laval), Denis Simard (Université Laval)

    Pendant son baccalauréat en enseignement au secondaire, un étudiant est exposé à toutes sortes de discours sur la nature de l’activité enseignante, qui peut être vue comme une relation interpersonnelle, un travail cognitif, une activité professionnelle, une pratique réflexive, un projet d’émancipation, une activité morale ou sociale, un geste politique, etc. Toutefois, parmi les définitions possibles, il faut rappeler que l’enseignement en milieu scolaire est aussi, peut-être surtout, une pratique culturelle. Cette conception se trouve au cœur de la réforme de l’éducation au Québec entreprise dans les années 1990. En effet, un document ministériel de 2001 décrit les 12 compétences de base des futurs enseignants, dont la compétence culturelle. Cette dernière peut être définie, sommairement, comme une ouverture à différents domaines du savoir et de l’expérience humaine dans sa culture et dans d’autres cultures, et une capacité de distanciation critique à l’égard des objets culturels. Comment former cette compétence culturelle? Plutôt que d’adopter une approche traditionnelle de formation axée sur l’ajout de cours de trois crédits consacrés à l’intégration de la dimension culturelle dans l’enseignement, nous avons opté pour des activités de formation intégrées à divers cours et activités d’apprentissage et assumées par une équipe de professeurs travaillant ensemble pendant plusieurs sessions. C’est le fruit de ce travail que nous présenterons dans le cadre cette communication.

  • Communication orale
    La place de la culture dans la formation initiale des enseignants du secondaire à l’Université de Montréal : entre compétence et représentations
    Mireille Estivalèzes (UdeM - Université de Montréal)

    Parmi les douze compétences professionnelles que doit développer un futur enseignant, la première compétence « Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions » occupe une place prépondérante dans les cinq programmes de formation à l’enseignement au secondaire proposés à l’Université de Montréal (Éthique et culture religieuse ; Français ; Mathématiques ; Sciences et technologies ; Univers social), tout particulièrement dans les cours qui relèvent des sciences de l’éducation. Une analyse fine permettra de mettre en évidence les aspects de cette compétence qui sont priorisés dans les différents programmes et de dégager des points de convergence et de divergence entre ceux-ci, ce qui permettra de mesurer comment cette compétence est mise en œuvre dans la formation initiale. Notre étude sera enrichie par la présentation des résultats d’une recherche exploratoire, dans laquelle nous avons questionné des étudiants inscrits en première année de ces cinq programmes de baccalauréats de formation à l’enseignement au secondaire, sur leurs représentations de la culture, de la figure de l’enseignant cultivé, sur leur compréhension du rôle de « passeur culturel » et de la dimension culturelle des programmes d’enseignement, et enfin sur leur façon de voir leur rôle d’acteur du développement culturel de leurs futurs élèves.

  • Communication orale
    La place de l’approche culturelle dans le programme de formation à l’enseignement du français au secondaire : un exemple d’activité d’intégration à l’Université de Sherbrooke
    Sarah Bertrand-Savard (Université de Sherbrooke), Audrey Bélanger (Université de Sherbrooke), Martin Lépine (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Depuis le tournant des années 2000, les enseignants des ordres préscolaire, primaire et secondaire sont invités à développer une compétence professionnelle étroitement liée à la culture et à leur rôle de passeurs culturels (MEQ, 2001). Diverses initiatives ont ainsi vu le jour, dans différents programmes de formation des maitres, pour sensibiliser les futurs enseignants à ce rôle central de leur profession (Lépine, Bertrand-Savard et Lison, 2013). À l’Université de Sherbrooke, depuis l’année scolaire 2009-2010, les futurs enseignants de français inscrits au baccalauréat en enseignement secondaire suivent deux cours d’intégration interfacultaire pendant leur formation de quatre ans. En deuxième année, ils participent à l’activité d’intégration intitulée INT201-Approche culturelle et projets en partenariat, un cours annuel à structure originale et éclatée, donné en collaboration par un formateur de la faculté d’éducation et un formateur de la faculté disciplinaire. Dans cette communication, nous présentons d’abord l’origine de ce cours dédié à la culture et à l’approche culturelle de l’enseignement, sa pertinence dans le parcours de formation des futurs enseignants de français et son appréciation générale. Nous abordons ensuite quelques activités centrales du cours qui permettent de tisser des liens étroits entre la culture, l’éducation et la didactique ainsi que des exemples de sorties culturelles offertes en collaboration avec le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke.


Communications orales

La formation des enseignants à l’interculturel et à l’interdisciplinaire

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    Approche culturelle et éducation interculturelle : tensions et convergences
    Corina Borri-Anadon (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Maryse Potvin (UQAM)

    Cette communication porte sur les tensions entre les approches « culturelle » et « interculturelle » dans le discours normatif québécois. Deux orientations ministérielles toujours en vigueur quant à la formation des enseignants, soit l’approche culturelle de l’enseignement, définie dans le référentiel de compétences des enseignants (MEQ, 2001) et la Politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle (MEQ, 1998) seront analysées afin d’en dégager les tensions et convergences quant aux conceptions de ces approches (entre autres : l’opposition entre « culture première » et culture « seconde », universalisme/particularisme et essentialisme/constructivisme, les processus d’acculturation simples vs complexes des élèves issus de l’immigration et des minorités racisées). Nous mettrons d’abord en contexte les grands constats de travaux menés depuis 2012 sur la place qu’occupe la prise en compte de la diversité ethnoculturelle dans la formation à l’enseignement, à partir d’une analyse du référentiel de compétences professionnelles (Potvin et al, 2015) et d’un portrait de l’offre de formation initiale en enseignement (Larochelle-Audet et al., 2013). Ces constats, et plus particulièrement le faible ancrage institutionnel de cette formation, seront ensuite mis en lien avec l’analyse du « double discours normatif ».

  • Communication orale
    Former à la culture et à l’interculturalité : des défis de la compétence professionnelle numéro 1 en formation initiale des maîtres de langues seconde
    Mariane Gazaille (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marie-Claude Larouche (UQTR)

    Les programmes de langue seconde (L2) du primaire et du secondaire déclinent l’élément Culture du contenu de formation sous ses dimensions esthétiques, sociolinguistiques et sociologiques (MELS, 2006, 2007a, 2007b), renvoyant tantôt au patrimoine culturel, tantôt aux objets de la vie quotidienne, aux arts ou à la connaissance de cultures diverses. Aussi, de façon à agir comme passeur culturel, le futur enseignant de L2 doit non seulement développer une bonne connaissance de la L2, mais aussi de la ou des cultures de référence (CR), au sens anthropologique du terme. Au Québec, plusieurs futurs enseignants de L2 proviennent de et étudient en régions unilingues francophones où l’accès à ces CR est pratiquement inexistant. Ils n’auraient pratiquement jamais expérimenté les cultures anglaise, espagnole ou latine de façon authentique (voir Gazaille & Laperrière, 2015). Le rôle de l’enseignant de L2 en étant un de modèle linguistique et culturel (MELS, 2007), former les futurs enseignants de L2 à agir comme passeur culturel en contexte unilingue pose, en conséquence, les défis de l’apprentissage et de l’expérience des CR. Cela étant, comment former à la culture et à l’interculturalité en milieu unilingue? Notre communication présentera les pratiques et dispositifs mis en œuvre à l’UQTR pour permettre aux futurs enseignants de L2 inscrits au baccalauréat ou à la maîtrise en enseignement de s’approprier la ou les CR et de comprendre leur rôle de passeur culturel.

  • Communication orale
    L’interdisciplinarité dans le cadre de cours universitaires en didactique
    Audrey Groleau (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Sivane Hirsch (UQTR)

    Au cours des deux dernières années, nous avons instauré différentes initiatives visant à contribuer à la formation à l’interdisciplinarité de futurs enseignants et enseignantes du secondaire, mais aussi de jeunes chercheurs et chercheuses en didactique. Confrontés à d’autres disciplines, ils sont amenés à poser un regard neuf sur leur posture professionnelle et leurs objets d’enseignement. Pour ce faire, nous faisons appel à la première compétence professionnelle des enseignants, c’est-à-dire celle qui les invite à se considérer comme des professionnels héritiers et critiques d’objets de savoirs et de culture. Ainsi, ils analysent une bande dessinée, tiennent un journal de bord permettant de consigner leurs réflexions au sujet de l’interdisciplinarité tout au long de la session et rédigent un article professionnel au sujet d’une approche pédagogique favorisant l’enseignement en interdisciplinarité. Dans cette communication, nous présenterons d’abord ce qui nous a menées à établir une telle collaboration et les orientations qui sous-tendent la formation à l’interdisciplinarité que nous offrons. Nous préciserons ensuite ce que nous entendons par « interdisciplinarité » en nous appuyant sur les écrits de Maingain et Dufour, sous la direction de Fourez (2002). Nous conclurons la communication en présentant quelques activités que nous avons réalisées avec les étudiantes et les étudiants inscrits à nos cours.

Communications orales

Les pratiques culturelles des jeunes

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    Les pratiques culturelles des jeunes : citoyenneté culturelle et mobilisation des connaissances
    Christian Poirier (INRS - Institut national de la recherche scientifique)

    Cette communication entend présenter les principaux résultats d’une recherche portant sur la participation culturelle des jeunes à Montréal. Couvrant l’ensemble de l’Île, son objectif est de mieux saisir et comprendre les diverses facettes de la participation aux arts et à la culture chez les jeunes de 12 à 34 ans, tant en termes de création, de consommation/fréquentation que de diffusion/partage/circulation, ainsi que l’évolution (et les mutations) des pratiques culturelles au fur et à mesure du cheminement biographique des individus. L’étude analyse les différentes pratiques des jeunes, les contextes et lieux associés à celles-ci, les raisons et motivations en lien avec les arts et la culture, la transmission de l’intérêt et du goût pour la culture, l’environnement numérique, les impacts individuels et sociaux ainsi que les perceptions et représentations de la culture. Quatre éléments sont abordés : 1) Enjeux contemporains associés à la culture ; 2) Principaux résultats de la recherche ; 3) Réflexion portant sur la citoyenneté culturelle ; 4) Mobilisation des connaissances qui a découlé de l’étude (forums régionaux et national au Québec portant sur la participation et la citoyenneté culturelles).


Communications orales

Les attentes des milieux scolaires à l’égard de la formation culturelle des enseignants

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    Table ronde avec des acteurs des milieux scolaires
    Yves Larouche (Commission scolaire de Jonquière), Annie Lestage (Commission scolaire de la Capitale), Denis Simard (Université Laval), Pauline Tremblay (Commission scolaire de Jonquière)

    Chaque année les écoles accueillent des étudiants en formation initiale pour réaliser un stage d’enseignement. Du point de vue du milieu scolaire, les enseignants qui arrivent dans la profession sont-ils bien préparés à assumer leur rôle de passeur culturel ? De quelle manière les étudiants devraient être formés pour mieux assumer leur rôle de passeur culturel ? Quels constats se dégagent quant à la formation des futurs enseignants sur le plan culturel ? Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent ? les obstacles ? les résistances ? Que devrait-on faire à l’université dans le cadre de la formation pratique pour mieux préparer les enseignants à recourir et intégrer l’offre culturelle à leur enseignement?

    Avec la participation de Yves Larouche, Directeur adjoint à la Commission scolaire de Jonquière, de Pauline Tremblay, Conseillère pédagogique à la Commission scolaire de Jonquière, et d'Annie Lestage, Directrice à la Commission scolaire de la Capitale.

  • Communication orale
    De quelques attentes du milieu scolaire à l’égard de la formation du passeur culturel
    Marie-Claude Larouche (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Nathalie Vézina (École PGLO)

    Du point de vue du milieu scolaire, les enseignants qui arrivent nouvellement dans la profession sont-ils bien préparés à assumer leur rôle de passeur culturel ? Si non, de quelle manière les étudiants devraient être formés pour mieux assumer leur rôle de passeur culturel ? Que devrait-on faire à l’université dans le cadre de la formation pratique pour mieux préparer les enseignants à recourir et intégrer l’offre culturelle à leur enseignement? Nous aborderons ces questions afin d’apporter des éléments à la discussion sur les défis rencontrés par les enseignants à leur insertion dans la profession.


Communications orales

Les collaborations avec les milieux culturels : arts, littérature, arts de la scène

Salle : (BH) 1B24 — Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
  • Communication orale
    ÉducArt : la collection encyclopédique du Musée des beaux-arts de Montréal pour l’enseignement de tous les domaines de formation
    Mélanie Deveault (UQAM - Université du Québec à Montréal), Katryne Ouellet (UQTR)

    ÉducArt est la plateforme éducative en ligne du Musée des beaux-arts de Montréal. Le Musée y propose une exploitation pédagogique des objets culturels de sa collection encyclopédique à travers des thématiques actuelles et selon des points de vue multidisciplinaires variés qui rejoignent tous les domaines de formation de l’école secondaire québécoise. En plus des ressources culturelles proposées sur le site ÉducArt, chacune des activités pédagogiques a été cocréée avec des enseignant.e.s en s’arrimant avec le Programme de formation de l’école québécoise (2006).

    La présentation s’intéressera dans un premier temps à définir les fondements qui ont menés au développement des approches thématique, multidisciplinaire et collaborative d’ÉducArt. Ensuite, il s’agira de montrer comment l’exploitation de la plateforme ÉducArt peut soutenir une approche culturelle de l’enseignement, notamment à travers les contenus qui y sont présentés et les outils créés à l’intention des enseignant.e.s (grille d’appropriation de l’objet culturel, questions mobilisatrices, fonctionnalités d’un espace membre gratuit). Enfin, il sera question des défis de la diffusion et de l’appropriation de la plateforme ÉducArt auprès des enseignant.e.s et des futurs enseignant.e.s.

  • Communication orale
    Intégration de la culture à l’école et formation des enseignants : le point de vue des écrivains
    Héloïse Côté (Université Laval)

    Dans un contexte où les ministères de l’Éducation et de la Culture et des Communications mettent en place de nombreux programmes et protocoles visant à rapprocher l’école et le milieu culturel, les enseignants sont-ils bien préparés à collaborer avec les intervenants du milieu culturel, plus précisément les écrivains ? Quels sont les obstacles, les difficultés, les résistances que les écrivains rencontrent dans ces partenariats ? En quoi la formation à l’enseignement pourrait-elle contribuer à lever ces difficultés, ces obstacles et ces résistances ? Je répondrai à ces questions sur la base de mon expérience à la fois comme écrivaine ayant pris part à des collaborations avec le milieu scolaire et comme chercheuse ayant interrogé d’autres écrivains participant à de tels partenariats.

  • Communication orale
    Des attentes du secteur des arts vivants à l’égard de la formation culturelle des enseignants
    Anne Nadeau (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Du point de vue des compagnies de création en théâtre et en danse et des salles de spectacles qui diffusent leurs productions pour le jeune public, les enseignants sont-ils bien préparés à assumer leur rôle de passeur culturel ? De quelle manière les étudiants devraient-ils être formés pour mieux profiter au maximum des sorties culturelles et plus particulièrement des sorties au théâtre ? Que devrait-on faire à l’université dans le cadre de la formation pratique pour mieux préparer les enseignants à recourir et intégrer l’offre culturelle associée aux arts vivants à leur enseignement?