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4e Forum

  • Lieu : Cégep Limoilou
  • Dates : 7, 8 et 9 novembre 2003

PROGRAMME

Vendredi 7 novembre 2003
  • 17 h : Accueil des chercheurs
  • 19 h : Accueil des jeunes
  • 20 h : Ouverture du Forum Bar des sciences sur l’état du monde, animé par Frédéric Loiselle, journaliste
Samedi 8 novembre 2003
  • 9 h : Six ateliers simultanés

En quête des origines humaines 
En quête d'un environnement sain
En quête de sécurité alimentaire
En quête du respect de la dignité humaine
En quête du droit à la vie saine pour tous
En quête de réalisations humaines remarquables : science et passion

  • 12 h : Dîner
  • 13 h 30 : Reprise des 6 ateliers de l’avant-midi 
  • 16 h 30 : Les Années lumière, émission scientifique de la radio de Radio-Canada, animé par Yanick Villedieu, sera enregistrée sur place avec les participants du Forum. 
  • 18 h 30 : Souper. Pendant le repas, le Conseil du loisir scientifique proposera un Défi Génie inventif des plus audacieux…
  • 21 h 00 : Visite libre du Vieux-Québec
Dimanche 9 novembre 2003 
  • 10 h : Conférence de Claude Villeneuve, co-président du Forum
  • 10 h 30 : Rapports de 3 ateliers
  • 10 h 50 : Conférence de Marie-Hélène Germain et de Frédéric Picard-Jean, lauréats de la finale Expo-sciences Bell 2003 
  • 11 h 05 : Rapports de 3 ateliers
  • 11 h 25 : Conférence de Pascal Picq, co-président du Forum
  • 11 h 55 : Clôture du Forum international Science et société 2003 
  • 12 h : Dîner

 

ATELIERS 2003

En quête des origines humaines 

Du Big Bang aux « poussières d’étoiles » que nous sommes, sait-on quelle est notre histoire? La science construit un discours autour de nos origines à partir d’un événement observable au plus profond de l’univers, grâce à des instruments optiques et acoustiques très performants. Peut-on aussi, en suivant ce parcours, passer de la physique de l’univers à la biologie sur Terre, et ce, jusqu’à retrouver l’origine de l’humanité?

Panélistes
  • Roberto Heredia-Ortiz, Centre de la physique des hautes énergies de l’Université McGill (Québec) 
    • Roberto Heredia-Ortiz est doctorant au Département de physique de l’Université McGill. S’intéressant aux débuts de l’univers, il cherche à comprendre le développement du plasma de quarks et de gluons. Ses recherches théoriques font appel aux mathématiques par le biais de la théorie des cordes. Poète à ses heures, il a publié au Mexique et au Québec.
  • Normand Mousseau, Département de physique, Université de Montréal (Québec)
    • Les recherches de Normand Mousseau portent sur l'étude théorique et numérique des propriétés structurales et dynamiques des matériaux complexes. Il travaille, entre autres, à l’étude de la surface d'énergie et de repliement des protéines. Faisant appel à la bioinformatique, il travaille à la frontière de la physique et de la biochimie.
  • Pascal Picq, Laboratoire de paléoanthropologie et préhistoire, Collège de France (France)
    • Auteur de nombreux ouvrages, notamment pour les jeunes, sur les premiers hommes, Pascal Picq intervient régulièrement comme conseiller scientifique à la télévision, à la radio, dans la réalisation d’œuvres multimédias et d’exposition. Il a, entre autres, publié À la recherche de l’homme« Ce n'est pas l'espèce qui possède une conscience, ce sont les individus. » 

Animation : Renée Moreau, ministère du Développement économique et régional et Emmanuelle Béguineau, Société pour la promotion de la science et de la technologie

 

En quête d'un environnement sain

Y a-t-il ou non réchauffement de notre planète? La plupart des scientifiques considèrent maintenant qu’un tel réchauffement se produit et que les activités humaines y contribuent significativement. Comment alors garder la Terre, notre maison, habitable, vivable? Sommes-nous prêts à changer nos habitudes de consommation afin de réduire les émissions de CO2, comme le protocole de Kyoto nous invite à le faire? Le développement durable est-il une voie d’avenir?

Panélistes
  • Andrée Mathieu, Magazine et Encyclopédie de l’Agora (Québec)  
    • Formée en pédagogie, physique et communications, Andrée Mathieu est spécialiste des questions du développement durable appliquées aux entreprises Elle s’intéresse aux projets qui tout en étant profitables, ne compromettent pas l'avenir de notre planète. « Les systèmes vivants constituent les meilleurs modèles pour nos activités industrielles et économiques. » 
  • Michel Vauclin, Laboratoire d'étude des transferts en hydrologie et environnement de Grenoble, CNRS (France)
    • Les activités de recherche de Michel Vauclin concernent l’hydrodynamique des milieux poreux et la physique des échanges sol-plante-atmosphère. Il dirige une équipe interdisciplinaire effectuant des recherches sur les hydrosystèmes : de la mécanique des fluides à la microbiologie des sols, en passant par l’agronomie et les mathématiques appliquées. 
  • Claude Villeneuve, Département des sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi (Québec)
    • Biologiste, Claude Villeneuve partage sa carrière entre l’enseignement, la recherche et les travaux sur le terrain en sciences de l’environnement. Il est considéré comme un spécialiste mondial de la question du réchauffement de la planète. Il est co-auteur de l’ouvrage Vivre les changements climatiques; l'effet de serre expliqué.

Animation : Réal Roy, Cégep Limoilou
 

En quête de sécurité alimentaire

L’industrie alimentaire cherche à produire toujours plus et à moindres coûts. La création des OGM n’échappe pas à cette logique. Plusieurs s’inquiètent du danger qu’ils représentent pour la consommation et pour l’environnement. Nos responsables de la santé publique devraient-ils imiter les gouvernements européens qui ont opté pour un principe de précaution? Comment en arriver à une "sécurité alimentaire" pour tous. Pour une grande partie de l'humanité, cette sécurité est liée aux besoins élémentaires en aliments et eau, et pour les pays à l'abri de la pénurie, elle désigne la sécurité sanitaire des produits destinés à l'alimentation humaine.

Panélistes
  • Alain Houde, Centre de recherche et de développement sur les aliments, Saint-Hyacinthe (Québec)
    • Alain Houde fait de la recherche sur les aliments transformés aux laboratoires d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Ses recherches visent, entre autres, à mieux comprendre les facteurs microbiologiques, enzymologiques et génétiques impliqués dans la production de différents produits carnés. Régulièrement, il collabore avec les milieux universitaires et industriels. 
  • Pierre-Benoit Joly, Unité TSV (Transformations politiques et sociales liées au vivant), INRA Grenoble (France)
    • Les recherches Pierre-Benoit Joly portent, entre autres, sur les rapports entre science et décision publique. Il a notamment travaillé sur le dossier des OGM et de la vache folle. Spécialiste de l'économie et de sociologie de l'innovation, il travaille depuis 1996 sur la gouvernance de la science et sur la gestion des risques collectifs. 
  • Sylvie Kwaschin, Haute école « Groupe ICHEC - ISC Saint Louis - ISFSC » Bruxelles (Belgique) 
    • Docteure en philosophie, Sylvie Kwaschin s’intéresse à la philosophie de l'action, notamment l'action technique, et à la philosophie des sciences. Les relations entre sciences, techniques, économie et éthique sont aussi au cœur de sa démarche. Elle anime un groupe de travail pluridisciplinaire qui a pour mission d’organiser la formation en environnement dans l'enseignement supérieur.
  • Dominique Michaud, Département de phytologie, Université Laval (Québec)
    • Les travaux de Dominique Michaud portent sur le métabolisme du stress chez les plantes, la phytoprotection et la transgénèse végétale. Il s’intéresse aussi à l’impact des plantes transgéniques sur l’environnement. « Ce qui est essentiel c'est de savoir quel OGM est transmis. Car chaque OGM est différent. »

Animation : Thierry Tulasne, Office franco-québécois pour la jeunesse


En quête du respect de la dignité humaine

L’être humain n’échappe pas à l’avancée des sciences biologiques. Les récents débats sur le clonage humain témoignent des enjeux scientifiques et éthiques qui gravitent autour de ces découvertes. Que faut-il penser de la mainmise de l’entreprise privée sur les connaissances issues de la recherche?  La manipulation des gènes humains servira-t-elle uniquement la cause de la santé ou pourra-t-elle devenir une puissante technologie au service de l’eugénisme?  Comment concilier les remarquables avancées de la génétique humaine et la dignité de l’être humain?

Panélistes
  • Thérèse Leroux, Centre de recherche en droit public, Université de Montréal (Québec)
    • Thérèse Leroux est spécialiste du droit de la santé et du droit associé aux biotechnologies. Elle s’intéresse à la prise en compte de la collectivité dans l’acceptabilité des percées technologiques, telle la xénotransplantation. Aussi, ses recherches l’amène à questionner les innovations biotechnologiques dans le secteur agroalimentaire et ce, dans un contexte de mondialisation des marchés.
  • François Pothier, Département des sciences animales, Université Laval (Québec)
    • François Pothier est rattaché au Centre de recherche en biologie de la reproduction, l'un des laboratoires les plus avancés dans le domaine de la transgénèse des animaux domestiques au Canada. Ses recherches portent, entre autres, sur le développement du clonage chez le porc et sur l’amélioration des propriétés technologiques du lait.
  • Alejandro Rada Donath, Département des sciences religieuses et d'éthique, Université du Québec à Chicoutimi (Québec)
    • Alejandro Rada Donath est professeur d'éthique de société. Il définit cette éthique comme l’étude du sens des activités humaines dans une société donnée. Aussi, l’éthique de société pourrait être considéré comme la « sagesse » des citoyens bien informés. Il s’intéresse à l’élaboration d'une technoéthique et se demande si l’éthique devrait venir avant ou après la mise en place d’une technologie.
  • Michel Vekemans, Faculté de médecine, Université René Descartes (France)
    • Chef du service d'histologie-embryologie-cytogénétique de l'hôpital Necker-Enfants malades, Michel Vekemans s’intéresse aux maladies génétiques. La cytogénétique est d’ailleurs au cœur de ses activités de recherches. Il s’agit de l'étude des rapports entre les caractéristiques des structures cellulaires particulières à l'hérédité et la transmission et l'expression des caractères héréditaires portés par ces structures.

Animation : Pierre Després, Collège Montmorency

 

En quête du droit à la vie saine pour tous

Les pays occidentaux doivent relever d’importants défis dans le domaine de la santé. Comment concilier les objectifs de santé publique et les contraintes économiques? Pour des motifs purement financiers, par exemple, certaines compagnies pharmaceutiques ont refusé de collaborer à la lutte contre le sida en Afrique par la diffusion de médicaments génériques. Est-ce que la santé est un produit comme les autres?  Est-il est normal que les médicaments reviennent de droit à ceux et celles qui peuvent payer? Comment penser la santé pour des vies de plus en plus longues?

Panélistes
  • Jean-Claude Ameisen, Université Paris VII et Centre hospitalier universitaire Bichat (France)
    • Professeur d’immunologie, médecin et chercheur, Jean-Claude Ameisen est un spécialiste de la mort cellulaire programmée. Cette mort, c’est le pouvoir des cellules de s'autodétruire; leur survie dépendant de leur capacité à percevoir les signaux qui empêchent leur suicide.  À travers son livre, La sculpture du vivant, c’est une nouvelle conception de la vie et de la mort qu’il propose.
  • Serge Genest, Département d’anthropologie, Université Laval (Québec)
    • Centrées sur des thèmes relatifs à l'anthropologie médicale aussi bien en Asie du Sud-Est qu'en Afrique de l'Ouest ou au Québec, les recherches de Serge Genest portent également sur les orientations, les idéologies et les pratiques du développement international. En anthropologie médicale, il s’intéresse tout particulièrement à l'analyse des pratiques de la biomédecine, aux thérapies alternatives, au sida et à la santé publique.
  • Daniel Reinharz, Département de médecine sociale et préventive, Université Laval (Québec)
    • Médecin et chercheur, Daniel Reinharz détient une formation en organisation des systèmes de soin. Ses activités de recherche portent sur l'interface entre santé publique et services de santé clinique, ainsi que sur les programmes de promotion de l'intégration sociale des personnes souffrant d'une déficience mentale ou physique.

Animation : Johanne Lebel, Acfas

 

En quête de réalisations humaines remarquables : science et passion

Quelles sont les qualités humaines requises pour faire de la recherche scientifique? Dans quelles conditions le chercheur scientifique travaille-t-il? Est-ce que l’on peut être scientifique et avoir une vie pleine et équilibrée? Voici l’occasion de rencontrer des gens qui font la science au quotidien, qui se passionnent pour ce qu’ils font, qui se mettent au service de leurs semblables, tout en devant concilier vie personnelle et réalisation professionnelle, et envisager les retombées techniques et sociales de leur travail. 

Panélistes
  • Armand Lattes, Université Paul Sabatier - Toulouse III (France)
    • Armand Lattes est professeur de chimie et directeur du groupement de recherche Décontamination chimique et environnement. Risques industriels, risques chimiques, risques bactériologiques, pollutions naturelles et/ou accidentelles sont autant de sujets d'actualité qui préoccupent Armand Lattes. Dans ce contexte, le rapprochement des milieux de l'enseignement, de l'économie et de la recherche est aussi l’une de ses préoccupations. 
  • Benoît Roberge, Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan, Parcs Canada (Québec)
    • Responsable de la gestion de la faune, Benoît Roberge participe à l’acquisition de nouvelles connaissances, à la protection des espèces et au maintien de la biodiversité. À travers ses recherches, il s’est intéressé aux macareux, aux eiders à duvet ou encore à l'herpétofaune, c'est-à-dire les amphibiens et les reptiles. Il travaille aussi en étroite collaboration avec les gens du milieu. 
  • Line Rochefort, Département de phytologie, Université Laval (Québec)
    • Line Rochefort dirige le Groupe de recherche en écologie des tourbières. Ses travaux visent la restauration des tourbières après exploitation. Grâce à ces recherches, on sait qu’on ne peut compter sur la régénération naturelle. La tâche est complexe; agir sur un écosystème de manière globale est très difficile. L’approche retenue est donc interdisciplinaire.
  • Louis Taillefer, Département de physique, Université de Sherbrooke (Québec)
    • Louis Taillefer fait de la recherche en physique de la matière condensée. Il étudie les électrons dans les matériaux nouveaux. Dans certains matériaux, par exemple, les électrons permettent à la matière de prendre des états de magnétisme et de supraconductivité. Ces propriétés sont exploitées, par exemple, en imagerie par résonance magnétique.

Animation : Germain Godbout, Acfas – Association francophone pour le savoir
 

4e Forum - Cégep Limoilou - Atelier étudiant