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Comprendre ensemble

« On ne se fait pas soi-même, on se fait avec d’autres »
Guy Rocher, (1924-2025), sociologue québécois, coprésident du Forum en 2001, et l’un bâtisseurs du réseau des cégeps.

Nous sommes une espèce hautement collective, nous avançons tricotés les uns aux autres par nos besoins vitaux, nos pulsions, nos récits, nos institutions. Pour vivre, ressentir, évoluer, comme animal, comme humain, chacun de nous cherche instinctivement à comprendre avec le plus de justesse possible ce qui lui arrive et le monde où il doit trouver son sens et son toit. L’approche scientifique cherche aussi à décortiquer ce monde, les molécules, les microbes ou les sociétés humaines, et c'est une manière collective de comprendre la cause naturelle de tous les phénomènes. En recherche scientifique, on travaille à argumenter rigoureusement ce que l'on avance; et de ça, on peut s'inspirer pour se demander d'où viennent les idées et les institutions qui structurent nos vies individuelles et collectives. 

Pour cette 26e édition, le Forum international Sciences Société aura le bonheur de réunir de nouveau 250 collégien·nes et 18 chercheur·euses autour d’enjeux de sciences et société. Cette rencontre sera l'occasion, entre autres, d'aiguiser sa curiosité et d'affiner son raisonnement. L’Acfas tient l'événement en collaboration avec le Consulat général de France à Québec et le Collège Lionel-Groulx, hôte du 26e Forum.

L'ambiance du forum en 2 minutes 8 secondes...
PROGRAMME
Où et quand
Vendredi 7 novembre 2025
  • 17 h 30 : Accueil des chercheur·euses
  • 18 h 30 à 19 h 30 : Accueil des délégations étudiantes
  • 19 h 30 à 21 h 30 : Activité d'ouverture
Samedi 8 novembre 2025
  • 08 h 00 : Petit déjeuner pour tous au collège
  • 09 h 00 à 11 h 30 : Six ateliers
    • Pause à 10 h 15

Arts + Sciences 
Bien-être + Nature 
Chimie verte
Épigénétique 
Microbiotes
Villes

  • 11 h 30 : Repas
  • 13 h 00 : Reprise des six ateliers
  • 14 h 45 : Pause
  • 15 h 15 : Reprise des six ateliers
  • 17 h 00 : Pause détente
  • 18 h 00 : Repas festif et défi « neurone »
  • 20 h 30 : Ligue d’improvisation du Collège Lionel-Groulx
Dimanche 9 novembre 2025
  • 08 h 30 : Petit déjeuner
  • 09 h 30 : Les chercheur·euses discutent de leurs parcours...
  • 11 h 10 : Mots de clôture par la coprésidente française du Forum, Magali Talandier, de l’Université Grenoble Alpes, et par le coprésident québécois, Hugo Asselin, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
  • 11 h 30 : Repas et fin des activités

ATELIERS 2025

ARTS + SCIENCES

Les arts et les sciences sont des manières de percevoir et de traduire la réalité. La science tente d’expliquer le monde de manière rationnelle et le plus objectivement possible, tandis que l’art en offre une interprétation plus subjective et plus émotionnelle. D’un côté comme de l’autre, on cherche à comprendre le fonctionnement du monde et on explore l’inconnu. L’expérimentation est essentielle en science comme en art, que ce soit pour tester une hypothèse ou pour développer une nouvelle forme d’expression.

  • Pourquoi faudrait-il allier les arts et les sciences?
  • Comment les arts participent-ils à nos représentations du monde?
  • Quels exemples de pratiques arts + sciences contribuent à relever les enjeux de notre époque?
Panélistes
  • Sylvain Delouvée, Université de Rennes
    • Sylvain Delouvée est maître de conférences en psychologie sociale à l’Université de Rennes. Ses travaux portent sur les croyances collectives, la désinformation, le complotisme et la formation de l’esprit critique. Il développe des approches interdisciplinaires mêlant sciences humaines et sociales, arts et culture populaire, et intervient régulièrement auprès de jeunes pour concevoir des ateliers d’analyse d'infox ou de récits fictionnels. Il collabore avec des institutions françaises ainsi qu’avec des partenaires québécois liés à la médiation scientifique et à l’éducation aux médias.
  • Dominique Leclerc, actrice, autrice, metteuse en scène et réalisatrice
    • Dominique Leclerc a réalisé et scénarisé le film Posthumains, long métrage documentaire produit par l’Office national du film qui s’intéresse au transhumanisme et au futur de la santé. Elle est également l’autrice, la co-metteuse en scène et l’interprète principale de la pièce Une vie intelligente (Théâtre Duceppe, 2025) développée en collaboration les artisans de la Déclaration de Montréal IA responsable. Elle a aussi écrit, co-mis en scène et joué dans i/O (Festival TransAmériques, Carrefour international de théâtre de Québec, Centre du théâtre d’aujourd’hui), et dans Post Humains (Espace Libre, FIND festival de la Schaubühne, Carrefour de Québec).
  • Maria Riccardi, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
    • Professeure à l’École d’art-thérapie de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Maria Riccardi collabore avec divers établissements universitaires et communautaires. Ses recherches doctorales, ancrées dans une approche phénoménologique, portent sur les processus créatifs, le parcours migratoire et le contexte scolaire à travers le continuum des thérapies expressives. Elle dirige également des projets en art-thérapie en milieu scolaire, en mettant de l’avant les enjeux de persévérance scolaire et de justice sociale. Coéditrice d’un ouvrage collectif sur les thérapies expressives à paraitre en 2026, elle est engagée dans la formation, la supervision et la diffusion scientifique.

Animateur

  • Marc-Olivier D'Astous, Collège Montmorency

BIEN-ÊTRE + NATURE

Pour l’essentiel de notre histoire, nous avons évolué dans des environnements naturels. Pendant des millions d'années, nous nous sommes développés sur la croûte terrestre avec tous les autres vivants. Le fait que notre cerveau soit adapté aux paysages naturels expliquerait que nous ressentons instinctivement un apaisement en présence d’un lac ou d’une forêt, ou encore, en compagnie d’animaux. Il y aurait une connexion innée avec tous les autres vivants, parce que, entre autres, nos sens sont faits pour interagir avec la nature : la vision des espaces verts, le vrombissement d’un bourdon, l'eau sur la peau nue, le parfum des fleurs de sureau et le vent chaud sur la peau ont des effets bénéfiques, mentalement et physiquement. 

  • Comment repenser nos liens avec la nature?
  • Quelles relations profondes avons-nous avec les autres vivants?
  • Quels sont les travaux de recherche dans ce domaine?
Panélistes
  • Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
    • Professeur titulaire à l'École d'études autochtones de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Hugo Asselin est titulaire de la Chaire Desjardins en développement des petites collectivités. Sa programmation de recherche multidisciplinaire couvre de nombreux sujets qui ont, pour la plupart, le lien au territoire comme point commun. Auteur ou co-auteur de plus de 135 publications scientifiques, il s'intéresse entre autres au territoire comme déterminant de la santé et aux effets sur le bien-être des changements environnementaux.
  • Élie Beauchemin. Cégep de Trois-Rivières
    • Élie Beauchemin enseigne la philosophie au collégial à Trois-Rivières. Ses travaux portent, entre autres, sur la théorie du care et le concept de vulnérabilité. Il a travaillé au sein de la Commission de l’éthique en science et en technologie, et comme chercheur au service du comité d’experts chargé de la rédaction du rapport gouvernemental au sujet de l’élargissement de l’aide médicale à mourir. Titulaire d’une bourse doctorale, il s’intéresse à l’éthique animale et à la philosophie politique, en particulier à la manière dont la prise en compte de la vulnérabilité – humaine et non humaine – éclaire les exigences de justice et contribue à redéfinir les contours d’une société plus juste.
  • Noémie Cliche-Trudeau, Collège Lionel-Groulx
    • Noémie Cliche Trudeau est enseignante de géographie au Collège Lionel-Groulx. En tant que géographe, elle s’intéresse à la relation entre les humains et les territoires qu’ils habitent, et ce, dans un contexte de changements climatiques. Récemment, elle s’est penchée sur le lien entre santé et changements climatiques à travers un projet de recherche mené en collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec. Ce projet a donné lieu au balado Vers une santé planétaire, conçu pour les futur·es infirmier·ères. Celui-ci traite de l’adaptation de la pratique infirmière aux effets des changements climatiques sur la santé humaine, tout en mettant en lumière les initiatives de décarbonation menées dans le réseau de la santé.

Animatrice

  • Audrey Julien, Centre de démonstration en sciences physiques, Cégep Garneau

CHIMIE VERTE

On ne manipule pas la matière impunément. Les physicien·nes avec le « nucléaire » et les biologistes avec les OGM, tout comme les chimistes avec les BPC ont été aux prises avec les effets collatéraux de leurs découvertes. Toute recherche en laboratoire, comme toute innovation en industrie, doit être liée à une éthique de la prudence et du doute. Depuis un certain temps déjà, une critique constructive de la chimie pousse celle-ci au cœur des solutions relatives à l’épuisement des énergies fossiles, au déséquilibre atmosphérique responsable du réchauffement climatique, à la pollution des microplastiques, etc. 

  • La manipulation de la matière peut-elle être socialement et écologiquement soutenable?
  • Quelles sont les avancées les plus « vertes » du moment?
  • Quelle est la contribution de l’histoire et de la philosophie des sciences sur un tel sujet?
Panélistes
  • Laurent Jodoin, Collège Lionel-Groulx
    • Laurent Jodoin possède une formation en génie (U. de Paris I-Sorbonne) et en philosophie (U. de Montréal). Ses recherches s’inscrivent principalement en philosophie des sciences et de l’environnement. Elles touchent le sujet des systèmes complexes, et plus spécifiquement ceux faisant intervenir le concept d’entropie. Le chercheur aborde aussi les questions qui fondent les notions de développement durable et de justice énergétique. Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans Philosophy of Science et Energy Research & Social Sciences. Il enseigne la philosophie au Collège Lionel-Groulx et au sein du programme Environnement et développement durable à l’Université de Montréal.
  • Audrey Moore, Université McGill
    • Audrey Moore a poursuivi ses études doctorales à l'École Polytechnique de France, puis elle a traversé en Amérique pour effectuer un postdoctorat à l'Université Yale au Connecticut. Aujourd’hui, elle est professeure au Département de chimie de l’Université McGill. Ses travaux de recherche se concentrent sur les solutions durables dans la production de nanomatériaux et de biopolymères, ainsi que sur les réactions catalysées. Elle est experte, pour ainsi dire, dans le domaine de la catalyse utilisant des nanomatériaux à base de métaux, d'oxydes métalliques et de biomasse, avec un accent particulier sur les processus durables et l'utilisation de matières premières abondantes sur Terre.
  • Thanh‑Nhat Pham, Université catholique de Lyon
    • Thanh‑Nhat Pham a obtenu son diplôme de pharmacien à l’Université de médecine et de pharmacie de Ho Chi Minh‑Ville (Vietnam). Puis, il a poursuivi un parcours en chimie médicinale avec des études à Lyon et en Bourgogne. Il s’intéressait alors aux inhibiteurs d’arginase issus de sources naturelles ou semi-synthétiques et à leur potentiel anticancéreux. Depuis 2018, il est maître de conférences à l’Université catholique de Lyon, au sein du groupe de recherche Biotechnologies, santé, éthique. Ses travaux portent sur la valorisation de la biomasse, la (bio)synthèse et l’évaluation biologique de nouveaux composés bioactifs

Animateur

  • Julien Prégent, Cégep Saint-Laurent

ÉPIGÉNÉTIQUE

On trouve au cœur de chacune de nos cellules l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents, totalisant environ 25 000 gènes. L’épigénétique s’intéresse à ces gènes d'une manière bien particulière : elle cherche à définir pourquoi et comment ils seront utilisés par une cellule… ou pas. En effet, l’expression des gènes peut être modulée par divers facteurs environnementaux sans altérer la séquence ADN, contrairement à ce qui se passe avec les mutations génétiques. Ainsi, nos expériences de vie pourraient induire des modifications épigénétiques, pour le mieux ou le moins bien. 

  • Comment l'épigénétique transforme-t-elle la recherche sur le cancer et autres pathologies?
  • Que nous dit l’épigénétique sur notre santé mentale?
  • Que nous disent l’histoire et la philosophie des sciences sur ce domaine?
Panélistes
  • Ghyslain Bolduc, Cégep Édouard-Montpetit
    • Ghyslain Bolduc est professeur de philosophie depuis 2017 au Cégep Édouard-Montpetit et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST). Historien et philosophe des sciences du vivant, ses recherches des dernières années ont principalement porté sur les théories biologiques du développement. Il s’est également penché sur les travaux du physiologiste français Claude Bernard. Il s'investit présentement dans un projet autour du concept d'écosystème, à la croisée de l’éthique, de l’environnement et de l’histoire/philosophie de l'écologie. Il est, entre autres, l’auteur du livre Préformation et épigenèse en développement. Naissance de l’embryologie expérimentale (2021).
  • Mathieu Dalvai, Cégep Garneau
    • Mathieu Dalvai a obtenu un doctorat en épigénétique de l’Université de Bâle en Suisse. Il a ensuite mené des recherches sur l’épigénétique du cancer du sein au CNRS à Toulouse, en France. Après avoir travaillé sur l’édition du génome au Centre de recherche Saint-Patrick à Québec, il devient coordonnateur scientifique du Laboratoire de fonction spermatique et de toxicologie à l’Université Laval. Il y étudie l’influence de la condensation des polluants environnementaux dans l’Arctique sur l’épigénétique et la santé transgénérationnelle. Conseiller à la recherche et au développement institutionnel au Cégep Garneau depuis cinq ans, il développe la recherche et les partenariats interordres, et accompagne les initiatives de recherche auprès des étudiant·es.
  • Ridha Joober, Université McGill
    • Ridha Joober s’est joint au centre de recherche de l’Hôpital Douglas en 1999. Il consacre ses travaux à la génétique et la pharmacogénétique des troubles psychiatriques, y compris la schizophrénie, le trouble du déficit de l’attention et l’autisme. Il vise à développer une meilleure compréhension de l’architecture génétique des troubles psychiatriques. Ses travaux les plus récents combinent des techniques de génétique et de neuro-imagerie en vue d’étudier les effets de facteurs environnementaux, tels que le tabagisme maternel pendant la grossesse et l’abus de drogues pendant l’adolescence, sur le développement et le fonctionnement cérébral des personnes souffrant de troubles neurodéveloppementaux.

Animatrice

  • Andrey-Anne LeBlanc, Collège Lionel-Groulx

MICROBIOTES

Les microorganismes colonisent les surfaces de notre corps dès la naissance. Aussitôt, ils établissent avec nous des relations de forte « camaraderie », riches de millions d’années de coévolution. On ne pourrait vivre sans eux, car ils participent à notre digestion, à la synthèse des vitamines, à la modulation du système immunitaire, etc. Les feuilles et les sols aussi sont habités par un micromonde riche et diversifié, ayant des fonctions similaires. Les microbes ont une vie sociale assez intense, ils communiquent entre eux, s'associent sous forme de biofilms, et exercent collectivement leur virulence. Bref, on n'est vraiment jamais seuls... 

  • Comment se passe la vie sociale d'un microbiote?
  • Comment les microbiotes agissent-ils face aux menaces?
  • Les microbiotes ont-ils une vie différente selon qu'ils habitent un océan, une feuille ou un corps humain?
Panélistes
  • Sophie Boutin, Université de Sherbrooke
    • Sophie Boutin est étudiante au doctorat en biologie au sein du laboratoire de la professeure Isabelle Laforest-Lapointe à l'Université de Sherbrooke. Dans ce laboratoire d’écologie microbienne, ses recherches portent sur les dynamiques des communautés microbiennes du pommier domestique. Elle s'intéresse particulièrement aux bactéries et aux champignons présents sur les feuilles de cet arbre et sur la façon dont ils peuvent influencer le développement de la brûlure bactérienne. Passionnée par la microbiologie, l’écologie et la bio-informatique, elle a aussi un intérêt grandissant pour la communication scientifique.
  • Margot Dessartine, Université de Sherbrooke        
    • Au sein d’un laboratoire spécialisé dans l'étude de la physiologie bactérienne et le développement de stratégies antimicrobiennes, Margot Dessartine cherche à mieux comprendre les mécanismes d’interactions antibactériennes, principalement les systèmes de sécrétion de type 6 bactériens engendrant la compétition et l'implantation de certaines communautés bactériennes au sein d'un environnement. Elle a récemment développé un attrait pour la communication et la vulgarisation scientifique, et désire connecter le monde de la recherche scientifique avec la relève de demain.
  • Corinne Maurice, Université McGill  
    • Corinne Maurice est professeure agrégée à l’Université McGill au Département de microbiologie et immunologie. Elle codirige le Centre de recherche sur le microbiome à McGill et est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les interactions microbiennes intestinales. Elle est passionnée par les interactions entre les deux résidants les plus abondants des intestins : les bactéries et les virus qui les infectent, appelés bactériophages.

Animatrice

  • Sonia Gagné, Collège Lionel-Groulx

VILLES

Les villes présentent toutes les caractéristiques des systèmes vivants, évoluant de manière non linéaire, alternant entre stabilité, croissance et risques d’effondrement. Il s’agit de véritables « socio-éco-systèmes » en constante interaction avec le monde environnant, notamment le monde rural : échanges d'énergie, de matières premières, de marchandises, de nourriture, etc. Aujourd’hui plus de 50% des humains habitent dans les villes, et ce, avec un mode de vie très gourmand en ressources. Beaucoup de défis, mais beaucoup de solutions existent déjà : verdissement massif, agriculture urbaine, densité optimale, équilibre entre espaces privés et publics, transports en commun efficaces, etc.

  • Que se cache-t-il sous l'idée d' « Une seule santé urbaine »?
  • De quelles ressources extérieures une ville a-t-elle besoin?
  • Quelles stratégies adopter pour cohabiter au cœur des changements climatiques?
Panélistes
  • Sonia Daly, Université de Montréal
    • Sonia Daly accompagne depuis plus de 20 ans des organisations qui agissent en faveur du bien-être des familles et des enfants. Doctorante en psychologie communautaire à l'Université du Québec à Montréal, elle s'intéresse aux bienfaits des aménagements urbains sur la santé humaine selon l’approche « Une seule santé urbaine ». Depuis 2024, elle est coordonnatrice de recherche au sein de Changer les règles du jeu, un programme de recherche-intervention de l'École de santé publique de l'Université de Montréal visant à redonner le droit à la ville aux enfants, une rue à la fois. Elle coordonne aussi les activités de recherche du projet pancanadien de l'Initiative nationale pour des rues-écoles actives.
  • Shabnam Rahbar, Université de Montréal
    • Shabnam Rahbar est diplômée en architecture et en architecture de paysage, et détient un doctorat en « territoires, sociétés, développement » de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Professeure à l’École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l’Université de Montréal depuis 2019, elle s’intéresse particulièrement aux apports théoriques et pratiques des avancées scientifiques et des réflexions phénoménologiques dans le domaine de l’architecture du paysage. Ses travaux abordent de nouveaux enjeux de la pratique paysagiste, et visent à développer des approches, des stratégies et des concepts innovants en matière d’aménagement soutenable des lieux.
  • Magali Talandier, Université Grenoble Alpes
    • Magali Talandier est professeure en urbanisme et aménagement du territoire. Ses travaux portent sur la résilience des villes et des territoires face aux crises environnementales, à travers notamment l’analyse des flux de richesse et de matière. Diplômée de sciences économiques de la Sorbonne (Paris), elle a réalisé une thèse en urbanisme à l’Institut d’urbanisme de Paris. Ses thèmes de recherche l’amènent à travailler avec de nombreuses collectivités locales, instances publiques nationales et grands opérateurs d’aménagement du secteur privé. Elle préside actuellement le comité scientifique Climat et Transition de la métropole de Grenoble Alpes.

Animateur

  • Pierre Michaud, Collège Laflèche