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6e Forum

  • Lieu : Cégep Limoilou, Campus Charlesbourg
  • Dates : 11, 12 et 13 novembre 2005
LA SCIENCE À L’ÈRE PLANÈTAIRE 

La mondialisation nous réunit désormais autour des mêmes enjeux de science et de société : l’avion qui fait passer le SRAS de la mer de Chine aux rives du lac Ontario, la mauvaise nutrition qui menace pays riches comme pays pauvres, les médias qui en un instant créent la panique ou provoquent la générosité, les nanotechnologies qui bientôt pourraient transformer tout et partout, et les changements climatiques qui se font, bien sûr, sous un même ciel. Mais cette mondialisation peut aussi nous réunir autour de solutions communes et d’une éthique partagée. C’est donc  autour de  ces  questions planétaires  que  se déroulera cette sixième rencontre internationale entre jeunes et chercheurs, du Québec, de France et d’ailleurs.

 

PROGRAMME 

Vendredi 11 novembre 2005
  • 19h00 : Accueil et inscription des étudiants
  • 20h00 : Ouverture du Forum : Bar des sciences sur les enjeux relatifs aux catastrophes naturelles 
Samedi 12 novembre 2005
  • 8h00 : Déjeuner
  • 9h00 à 12h00 : Ateliers

CHANGEMENTS CLIMATIQUES
ALIMENTATION
SANTÉ 
MÉDIAS
NANOTECHNOLOGIES
EXPLORATION SPATIALE

  • 12h00 : Repas
  • 13h30 : Reprise des six ateliers
  • 16h30 : Enregistrement de l’émission radiophonique de Radio-Canada, Les Années lumière 
  • 18h30 : Repas et animation par le Centre de démonstration en sciences physiques
  • 21h00 : Cinéma
Dimanche 13 novembre 2005
  • 8h30 : Déjeuner
  • 9h30 : Conférence du coprésident québécois, Louis Taillefer
  • 9h50 : Table ronde sur les responsabilités individuelles et collectives
  • 11h30 : Conférence du coprésident français, Marcel Mazoyer
  • 12h00 : Repas et fin des activité
     

ATELIERS 2005

CHANGEMENTS CLIMATIQUES - Le ciel nous tombera-t-il sur la tête?

Les changements climatiques dus aux activités humaines ont commencé. De plus en plus d’évidences scientifiques amènent à penser que nous approchons du point critique où les changements seront imprévisibles et irréversibles. Les impacts se font et se feront sentir sous toutes les latitudes. Fonte des glaciers et du pergélisol, arrêt des courants océaniques, incendies de forêts, érosions des berges, etc. Des scientifiques de tous les domaines, et de nombreux pays, sont déjà sur le dossier. 

  • Qu’en est-il de la collaboration mondiale entre scientifiques? 
  • Comment réduire les émissions de gaz à effets de serre? Doit-on agir avec force même si nous n’avons pas toutes les certitudes? 
  • Comment les modèles numériques de simulation climatique peuvent-ils aider? Quelle est la responsabilité de chacun?
Panélistes
  • Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Québec)
    • Docteur en biologie, Hugo Asselin oriente ses travaux vers les questions écologiques. Il a notamment réalisé une thèse doctorale sur les contrecoups des incendies forestiers et des changements climatiques sur la dynamique végétale subarctique, et il est présentement chercheur post-doctoral à la Chaire industrielle en aménagement forestier durable. Ses projets de recherche portent sur la paléoécologie, l'archéologie et la foresterie autochtone.
  • Taha Ouarda, INRS-Eau, Terre et Environnement (Québec)
    • Taha Ouarda est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en estimation des variables hydrologiques, laquelle a pour mandat d’étudier les variations du débit des cours d'eau à l'aide de données hydrologiques et de modèles statistiques. Ces recherches visent une meilleure gestion des ressources d’eau, notamment dans le contexte des changements climatiques.
  • Olivier Thomas, Université de Sherbrooke (Québec)
    • Olivier Thomas est le premier directeur de l'Observatoire de l'environnement et du développement durable, un réseau transdisciplinaire de près de 200 chercheuses et chercheurs de l'Université de Sherbrooke et de l'Université Bishop. « Faire travailler ensemble des gens qui n'ont pas trop l'habitude de le faire » représente, selon lui, le principal défi de cette fonction. Olivier Thomas cumule une formation en sciences physiques, en chimie analytique, en prévention et traitement des nuisances et en génie de l'environnement 

Animation : Gilles Lalonde, Cégep Montmorency

 

ALIMENTATION - Serions-nous tous mal nourris?

Beaucoup ne mangent pas assez, beaucoup mangent trop et mal. Globalement, l’humanité n’est donc pas encore arrivée à se nourrir sainement même si à l’échelle mondiale la nourriture est largement disponible. D’un côté, près d’un milliard de personnes souffrent de la faim et n’ont pas accès à une nourriture de qualité : 10 millions dans les pays développés, 30 millions dans les économies en transition et 800 millions dans les pays en développement. De l’autre, dans beaucoup de pays, on se nourrit au-delà des besoins physiologiques et souvent avec des aliments qui n’ont plus rien de nutritif. 

  • Comment la recherche scientifique peut-elle contribuer à mieux nourrir le monde? 
  • Comment en arriver à un meilleur partage? 
  • Quelle est notre responsabilité?
Panélistes
  • Luc Brodeur, Phytodata (Québec)
    • L’agronome environnementaliste Luc Brodeur est conseiller en production végétale. Son travail consiste à aider les producteurs horticoles à régir leur production de façon à réduire les impacts sur l’environnement. Il s’applique depuis environ 20 ans à élaborer des façons rationnelles de contrôler les ravageurs dans les productions horticoles et végétales en limitant l’utilisation de pesticides. 
  • Marcel Mazoyer, Institut National Agronomique,Paris-Grignon (France)
    • Coprésident français du Forum 2005, Marcel Mazoyer est ingénieur agronome, ingénieur des Eaux et Forêts, économiste et professeur émérite à la Chaire d‘agriculture comparée et développement agricole de l'Institut National Agronomique. Il a travaillé sur des questions de politique et de développement agricole dans plus de vingt pays.  Directeur scientifique de la dernière version du Larousse agricole, il est aussi co-auteur de l’Histoire des agricultures du monde : du néolithique à la crise contemporaine et de La plus belle histoire des plantes
  • Michel Morisset, Université Laval (Québec)
    • Michel Morisset est professeur titulaire à l'Université Laval et directeur du programme de gestion et d'économie agroalimentaire. Il a longtemps dirigé le Groupe de recherche en économie et politique agricoles (GREPA), et il a fondé le Groupe AGÉCO, spécialisé en économie, marketing et management pour le secteur agroalimentaire. Il a aussi participé à plus d'une centaine de projets de recherches, tout particulièrement dans le secteur laitier et le secteur des viandes. 

Animation :  Réal Roy, Cégep Limoilou


SANTÉ - Les microbes contre-attaquent?

Il y a infection quand un microorganisme, capable de provoquer une maladie, pénètre dans votre organisme. Si cette infection est contagieuse, et qu’elle se répand, il y a épidémie : la peste au Moyen-Âge, le choléra au 19e siècle, la grippe espagnole en 1917, etc. Au 20e siècle, le développement de la microbiologie et des antibiotiques a pu laisser croire qu’on aurait le dessus sur les « mauvais » microbes. Puis, la tuberculose a réémergé, le paludisme n’a pas été éradiqué et dans les années 1980, le VIH est apparu... C’est donc une lutte toujours à finir sur un terrain qui se modifie : fréquence des voyages, densité humaine, affaiblissement des défenses immunitaires, pollutions et carences alimentaires. 

  • Comment se fait la recherche dans ce domaine, et où en est-elle? 
  • Comment assurer une lutte efficace? 
  • Comment la recherche peut-elle aider les pays en développement ? Sommes-nous tous égaux devant les virus et les bactéries?
Panélistes
  • Marquis Fortin, Université de Montréal (Québec)
    • Omnipraticien et professeur, Marquis Fortin est aussi reconnu pour ses talents de communicateur.  Il a animé l’émission télévisée Une pilule, une petite granule à Télé-Québec, et aujourd’hui, il est chroniqueur à l’émission radiophonique C’est bien meilleur le matin à Radio-Canada. Il y fait preuve d’une grande humanité et d’une capacité certaine à expliquer les enjeux les plus complexes de la santé. 
  • Pablo Gluschankof, Unité des Rickettsies – UMR 6020, Faculté de Médecine, Marseille (France)
    • Pablo Gluschankof est responsable de l’équipe « Rétrovirus », de l’unité des Rickettsies (bactéries intracellulaires dont le cycle de développement nécessite un hôte vertébré et un vecteur de transmission). Les travaux de son équipe se situe en fait dans le domaine de l’infection par le VIH. Parallèlement à ses recherches, il est secrétaire général d’Université du Monde, organisme engagé dans le partage du savoir Nord-Sud. 
  • Michèle Jean, Université de Montréal (Québec)
    • Tout au long de sa carrière, Michèle Jean a occupé plusieurs fonctions et a siégé sur divers conseils et comités traitant d’éducation, de santé et de condition féminine. Elle a notamment été sous-ministre de la Santé du Canada. Aujourd’hui, elle est chercheure invitée au Centre de Recherche en droit public de l’Université de Montréal, présidente du Comité international de bioéthique de l'Unesco et membre de la Commission de l'Éthique de la science et de la technologie du Québec. 

Animation : Renée Moreau, Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec


MÉDIAS - Liaisons dangereuses pour la science?


Pour le grand public, la connaissance de la science et de ses enjeux passe, en règle générale, par un intermédiaire : les médias. Science et médias ont chacun leurs objectifs, leur discours propre, leur raison d’être. À l’heure des défis mondiaux, urgents et complexes, science et médias doivent pourtant travailler de concert pour un partage et une diffusion étendue des connaissances. 

  • Comment ces deux « cultures » peuvent-elles travailler ensemble au service du citoyen du monde? 
  • Comment décoder les intentions et saisir les contraintes de chacun de ces deux univers ? 
  • Quel est le rôle des scientifiques dans les médias : transmettre des résultats, décrire la démarche scientifique ou rassurer le public? Est-ce que les médias rendent bien compte des enjeux éthiques de la science?
Panélistes
  • Marco Diani, Centre National de la Recherche Scientifique (France)
    • Marco Diani dirige une équipe de chercheurs au Laboratoire Communication et Politique et collabore avec Dominique Wolton au sein du Laboratoire Information, Communication et Enjeux scientifiques. Sociologue de la politique, il est rédacteur en chef de la revue Hermès et auteur de nombreux textes sur la communication politique et les techniques de communication modernes. 
  • Sophie-Anne Legendre, Université du Québec à Montréal (Québec)
    • Détentrice d'une maîtrise en science de l’environnement, Sophie-Anne Legendre anime et co-réalise le magazine radio d'information en environnement Delirium environnemental. Elle est aussi chercheure au Centre de recherche interdisciplinaire sur la biologie, la santé,  la société et l’environnement (CINBIOSE).  Préoccupée par la diffusion et la vulgarisation de l’information à propos des enjeux environnementaux, elle s'intéresse aux interactions entre la communication scientifique et les processus de mobilisation sociopolitique. 
  • Louis Taillefer, Université de Sherbrooke (Québec)
    • Le coprésident du Forum 2005, Louis Taillefer, est chercheur en physique de la matière condensée. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en matériaux quantiques. Il étudie  les systèmes d'électrons présentant des formes inhabituelles de magnétisme et de supraconductivité.  Il a collaboré avec plusieurs médias et la société Radio-Canada l’a élu « scientifique de l’année » en 2002. 

Animation : Stéphane Carrier, Agence Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse


NANOTECHNOLOGIES - Pourrons-nous contrôler le « tout petit »?

Avec les nanotechnologies, on est peut-être en train de voir, pour une fois, les préoccupations éthiques et sociales se développer simultanément avec l’innovation technologique. Tout comme la génétique, les nanotechnologies pourraient révolutionner beaucoup d’aspects de nos vies car à l’échelle du nano, le milliardième de mètre, la matière change de propriétés. Cette caractéristique, entre autres, ouvre un potentiel fabuleux : nouveaux matériaux, ordinateurs moléculaires, nanorobots réparateurs de cellules, nanosatellites, etc. Mais comme toute grande avancée technologique, et celle-là peut-être plus qu’une autre, il y a des inconnus et des risques.

  • Comment se fait la recherche, et où en est-elle? Les avancées de ces découvertes seront-elles partagées entre tous les pays?
  • La réglementation est-elle possible si elle n’est pas internationale? 
  • Comment informer la population, et comment l’intégrer à la prise de décision?
Panélistes
  • Sabin Boily, Chercheur industriel et consultant en nanotechnologies (Québec)
    • Détenteur, d’un Ph. D. en sciences de l'énergie et d’un post-doctorat en matériaux nanostructurés, Sabin Boily est spécialiste dans le domaine des nanotechnologies, des matériaux avancés et des procédés industriels.  Il a toujours travaillé dans le secteur de la miniaturisation. Il a œuvré notamment dans le développement et la fabrication de matériaux nanométriques, c’est-à-dire constitués de particules mille fois plus petites qu'un cheveu. Sabin Boily est membre régulier de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie du Québec.
  • Annick Loiseau, Centre National de la Recherche Scientifique (France)
    • Annick Loiseau est physicienne de la matière Condensée. Elle mène des recherches fondamentales de physique structurale sur les alliages métalliques et les nanostructures telles que les nanotubes et les nanoparticules d’alliages.  Ses recherches actuelles portent sur la structure et les mécanismes de formation des nanotubes de carbone et de nitrure de bore ainsi que sur leurs propriétés optiques et spectroscopiques. 
  • Benoit Lussier, Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec (Québec)
    • Détenteur d’un doctorat en physique, Benoit Lussier a aussi réalisé un post-doctorat en physique des basses températures au Centre national de la recherche scientifique de France.  Il a travaillé à l’Institut des matériaux industriels de Boucherville, puis chez Corvis Canada où il s’intéressait à la caractérisation des réseaux de Bragg.  Il occupe maintenant un poste de conseiller scientifique dans le domaine des nanotechnologies au sein du gouvernement du Québec.

Animation : Diane Duquet, Commission de l'éthique de la science et de la technologie


EXPLORATION SPATIALE - L’univers, un projet planétaire?

L’exploration du ciel a intéressé toutes les civilisations. Les mayas, les babyloniens, tout comme les chinois, ont « cartographié » la voûte céleste. Mais, c’est avec le développement des technologies lors de la Seconde Guerre mondiale, que l’espèce quittera le plancher des vaches pour gagner l’espace. Aujourd’hui, des sondes spatiales font le tour des planètes de notre système solaire, les touristes de l’espace ont fait un premier voyage, et on réfléchit sur les possibilités de « terraformage » de la planète Mars. 

  • Comment se fait la recherche, et où en est-elle? 
  • Ces dispendieuses recherches sont-elles vraiment utiles? Servent-elles l’ensemble des citoyens du monde? 
  • Quelle éthique voulons-nous pour l’exploration spatiale? Comment développer des programmes de recherche spatiaux résolument pacifiques?
Panélistes
  • Pierre Chastenay, Planétarium de Montréal (Québec) 
    • Pierre Chastenay est astronome et responsable des activités éducatives au Planétarium de Montréal. Porte-parole de cet organisme et personne-ressource auprès des médias et du grand public, il participe à plus d'une centaine d'entrevues radio et télé chaque année.  Il a publié deux albums de vulgarisation : Je deviens astronome et La Terre, la Lune et le Soleil, aux éditions Michel Quintin. 
  • Athena Coustenis, Observatoire de Paris-Meudon (France)
    • Athena Coustenis est chargée de recherche au Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique du Centre nationale de la recherche scientifique. Ses sujets de prédilection sont l’exploration spatiale de notre système solaire, les planètes géantes et leurs systèmes, les exoplanètes et les petits corps de notre système solaire. Plus spécifiquement, elle se consacre à l'étude de Titan, système exobiologique de référence. 
  • Robert Lamontagne, Université de Montréal (Québec)
    • Robert Lamontagne est astronome-Ingénieur au Département de physique de l’Université de Montréal ainsi qu'à l'Observatoire du mont Mégantic. Il s’intéresse à l’astronomie, l’astrophysique, les missions spatiales et les phénomènes de l'espace. Aussi, les questions d’astrobiologie, c’est-à-dire l’origine et l’évolution de la vie dans l’Univers, font partie de ses préoccupations. 

Animation : Thierry Tulasne, Office franco-québécois pour la jeunesse

Forum 2005
6e Forum - Cégep Limoilou