9e Forum
- Lieu : Collège Montmorency
- Dates : 14, 15 et 16 novembre 2008
Évolution
L’aventure humaine commence il y a 15 milliards d’années…
L’évolution n’est pas linéaire. Elle avance par bonds. Et toujours vers plus de complexité. Des interactions entre électrons, protons et autres particules, émergent les atomes; des atomes, les molécules; des molécules, les cellules; des cellules, les Homo sapiens; et des Homo sapiens, les sociétés desquelles émergeront à leur tour les villes ou le réseau Internet. Chacun de ces systèmes est relativement autonome et nécessairement interrelié. C’est ce tumultueux voyage que nous proposons cette année. Nous examinerons les grands bonds, ces moments où émerge un nouveau niveau de réalité : univers, vie, Homo sapiens, civilisation, pensée rationnelle et cyberespace. À chacun de ces bonds, apparaissent de nouvelles propriétés, insoupçonnées au niveau précédent.
PROGRAMME
Vendredi 14 novembre 2008
- 19 h : Accueil des étudiants
- 20 h : Bar des sciences animé par Françoise Guénette : « Quel est le moteur de l’évolution ? »
Samedi 15 novembre 2008
- 8 h : Petit déjeuner
- 9h à 12h : Ateliers : ÉMERGENCES
- DE L’UNIVERS
- DE LA VIE
- DE L’HOMO SAPIENS
- DES CIVILISATIONS
- DE LA PENSÉE RATIONNELLE
- DU CYBERESPACE
- 12 h 00 : Repas
- 13 h 30 : Reprise des six ateliers
- 16 h 30 : Activités diverses
- 18 h 00 : Repas et animation
- 20 h 00 : Pièce de théâtre sur les nanotechnologies, présentée par le Théâtre Parminou, et parrainé par la Commission de l’éthique de la science et de la technologie
Dimanche 16 novembre 2008
- 8 h 30 : Petit déjeuner
- 9 h 30 : Table ronde sur les suites de l’évolution, animée par les 2 coprésidents : Cyrille Barrette et Jean-Pierre Alix
- 12 h : Repas et fin des activités
ATELIERS 2008
ÉMERGENCE DE L’UNIVERS
Il y a 15 milliards d’années, au début de l’univers, juste après le big bang… dans une chaleur incommensurable s’agitent d’innombrables particules élémentaires, quarks, photons, gluons. Puis à partir d’un léger refroidissement… moins d'une seconde après le "début", les forces d’attraction et d’interaction entrent en jeu. Les premières relations ont alors lieu ; les particules se combinent pour former des protons et des neutrons. Une minute plus tard apparaissent les premiers noyaux atomiques. Puis après cette minute d’excitation et 400 000 ans de refroidissement, la force électromagnétique entre en jeu. Les atomes composant notre quotidien se forment : hélium et hydrogène. Mais il fait encore trop froid pour que les noyaux de carbone puissent se former. Il faudra attendre que naissent les étoiles, que dans leur haut fourneau se forment les noyaux essentiels à la vie, et qu’elles explosent pour que se poursuive l’évolution menant à la vie.
- Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?
- Sommes-nous vraiment constitués de poussières d’étoiles?
- La vie est-elle possible ailleurs dans l’univers?
Panélistes
- Roberto Heredia Ortiz – Université de Montréal
- Agent de recherche à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, Roberto Heredia Ortiz est physicien des particules et il étudie présentement la modélisation biomathématique du devenir des contaminants dans l'organisme animal et humain. Il développe l'application d'outils d'évaluation des risques chez l'humain exposé à divers contaminants environnementaux, basés sur les concepts épidémiologiques, cliniques, toxicocinétiques et toxicodynamiques (surveillance biologique).
- Robert Lamontagne – Université de Montréal
- Robert Lamontagne est astrophysicien au Département de physique de l'Université de Montréal et directeur exécutif de l'Observatoire du mont Mégantic. Il enseigne la physique et l'astronomie depuis plus de 20 ans. Depuis cinq ans, il est professeur titulaire du cours d'Astrobiologie portant sur l'origine et l'évolution de la vie dans l'Univers. Il s'intéresse à l'astronomie, l'astrophysique, les missions spatiales et les phénomènes de l'espace.
- Robert Mochkovitch – Institut d'Astrophysique de Paris
- Robert Mochkovitch est directeur de recherche à l'Institut d'Astrophysique de Paris (CNRS). Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, il est agrégé de physique et étudie aujourd’hui les sursauts gamma après s’être intéressé aux naines blanches et aux explosions de supernovae. Il est également un amateur des aventures de Tintin, et a écrit plusieurs ouvrages sur le monde d’Hergé, notamment « Mais où est donc le temple du soleil ? » avec Roland Lehoucq (édition Flammarion, 2003).
Animation : Pierre Després, Collège Montmorency
ÉMERGENCE DE LA VIE
Dans les quatre forces physiques présentes au début de l’univers se trouve déjà le potentiel d'agencement de la matière qui plus tard permettra l'apparition de la vie. Mais pour apparaître, la vie a besoin de conditions particulières de chaleur et d’humidité. Si dans l’espace on retrouve les molécules de base de l’ADN, il faudra attendre qu’elles tombent dans la soupe des océans terrestres pour qu’une intense activité biochimique permette leur assemblage. Des milliards d’atomes de carbone, d’oxygène, d’hydrogène, d’azote, de phosphore et de soufre, et autres, s’associeront alors en molécules. Puis des milliards de molécules formeront les cellules qui, s’associant et se spécialisant, formeront des organismes pluricellulaires qui, eux, finiront par sortir de l’eau pour aller respirer un peu... Mais il faudra voir circuler de gigantesques reptiles, traverser des extinctions massives et assister à l’émergence de petites bêtes à sang chaud, avant que la vie prenne un cappuccino sur une terrasse.
- Les ingrédients de la soupe primitive sont-ils d’origine terrestre?
- Quelles sont les preuves de parenté entre nous et les premières bactéries?
- Quelle part joue la chance dans l’évolution de la vie?
Panélistes
- Gertraud Burger – Université de Montréal
- Professeure titulaire au Département de biochimie et responsable des programmes de bio-informatique de l’Université de Montréal, Gertraud Burger étudie l’évolution des génomes des mitochondries et des chloroplastes et la contribution des génomes nucléaire et organellaire à la structure des organelles (éléments constitutifs d’une cellule vivante). Elle est membre associée du programme de biologie évolutive de l’Institut canadien de recherche avancée.
- Marie-Christine Maurel – Université Pierre et Marie Curie
- Marie-Christine Maurel est professeur de biologie cellulaire et moléculaire à l’Université Paris VI et dirige un laboratoire de recherche en Biochimie de l’Evolution et Adaptabilité Moléculaire à l’Institut Jacques-Monod à Paris. Ses recherches sont consacrées à l’évolution, aux origines de la vie, aux conditions extrêmes, au monde des viroïdes et des ARN. Elle a écrit et participé à plusieurs ouvrages sur la question des origines de la vie dont « La Naissance de la Vie : de l’Evolution Prébiotique à l’Evolution Biologique » (Dunod Editeur, 3ème édition, 2003) et « Les débuts de la vie » (Le Pommier, 2007).
- Denis Réale – UQAM
- Denis Réale est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en écologie comportementale au Département des sciences biologiques de l’UQAM et membre du Groupe de recherche en écologie comportementale et animale (GRECA). Ses recherches visent la compréhension du rôle des comportements et des traits d’histoire de vie sur l’écologie et l’évolution de populations naturelles, ainsi que l’identification des mécanismes écologiques et évolutifs qui facilitent ou contraignent les réponses plastiques et évolutives.
Animation : Nicolas Faucher, Cégep Limoilou
ÉMERGENCE DE L’HOMO SAPIENS
L’Homo sapiens est un bipède bavard portant en lui l’histoire de l’univers et de la vie. Son cerveau, par exemple, est un assemblage de cent milliards de neurones constitué de trois parties apparues successivement. Le cerveau reptilien, le doyen, s’occupe des fonctions vitales tels la respiration, la température corporelle ou le rythme cardiaque. Le cerveau limbique, apparu avec les premiers mammifères, est responsable des émotions. Finalement, le néocortex, que l’on voit se développer chez les primates, va connaître chez l’humain une grande expansion. Le langage et la conscience en émergeront.
L’Homo sapiens ne descend pas du « singe », mais il y a huit millions d’années tous deux ont eu un ancêtre commun. Une lignée donnera les gorilles et les bonobos, et l’autre verra le développement de plusieurs espèces dont le genre Homo qui peu à peu se tiendra debout, développera un gros cerveau et fabriquera des outils. Ce sera l’Homo habilis d’abord, puis l’Homo erectus. Puis, il y a 500 000 ans, viendra la maîtrise du feu qui précèdera de peu l’avènement de l’Homo Sapiens.
Ici, sur le bord du St-Laurent quand Jacques Cartier descend de sa Grande Hermine, il rencontre des sociétés de chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre qui maîtrisant la culture du maïs viennent d’entrer en phase de sédentarisation.
- Que reste-t-il dans notre ADN de notre passé de chasseurs-cueilleurs?
- Qu’est-ce qui est le propre de l’espèce humaine?
- Pour évoluer, la coopération entre humains est-elle aussi importante que la compétition ?
Panélistes
- Cyrille Barrette – Université Laval
- Cyrille Barrette a été professeur de biologie à l'Université Laval de 1975 à 2007. Spécialiste du comportement et de l'écologie des mammifères, il a collaboré activement à de nombreuses initiatives de vulgarisation scientifique. Il prononce régulièrement des conférences durant lesquelles il aborde des sujets tels que la pensée magique, la vie extraterrestre, la méthode scientifique et l’origine de l’homme. Ses ouvrages, Le miroir du Monde : Évolution par sélection naturelle et mystère de la nature humaine et Mystère sans Magie : Science, doute et vérité, notre seul espoir pour l'avenir, ont été publiés, respectivement en 2000 et 2006, aux Éditions MultiMondes.
- Ariane Burke – Université de Montréal
- Anthropologue et archéozoologue, Ariane Burke est chercheure et enseignante au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Ses thèmes de prédilection sont regroupés autour de l’étude du Paléolithique Moyen et de la transition vers le Paléolithique Supérieur. Elle observe les modèles d’utilisation du territoire au temps préhistoriques; la dispersion des populations humaines l’intéresse particulièrement. Elle a aussi étudié la paléoéthologie et la taxonomie des équidés (famille des chevaux) et effectué des recherches ethnoarchéozoologiques.
- Romain Pigeaud – CNRS (France)
- Directeur éditorial des Editions Errance, Romain Pigeaud est également chercheur en Préhistoire et Art paléolithique, associé au département de Préhistoire du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (CNRS). Spécialiste de l'art des cavernes, il a participé aux fouilles, prospections et relevés d’art rupestre en France métropolitaine et en Iran. Il exerce aussi une activité de vulgarisateur scientifique. Il écrit régulièrement des articles dans les revues françaises Archeologia, La Recherche et Sciences Humaines.
Animation : Nicolas Jullin, Consulat général de France à Québec
ÉMERGENCE DES CIVILISATIONS
Entre cinq et dix mille ans av. J.-C., une série de transformations profondes commence à se produire dans divers endroits de la planète. Plusieurs communautés connaissent un essor démographique et se sédentarisent. On voit apparaître l'élevage, l'agriculture, le bronze et le fer, la roue, la monnaie, l'écriture, le tissage, etc. On voit naître des villes et des États. Des pyramides sont érigées où trônent des rois et des prêtres. La domestication des plantes et des animaux fournit de nouvelles ressources qui permettent aux groupes humains de croître, et de cette croissance naît la spécialisation des métiers, l’organisation hiérarchique, l’accumulation des biens et de nouvelles formes de pouvoir. Ainsi se développent aux quatre coins du globe des cultures très diversifiées, mais qui toutes élaborent un langage sophistiqué, des visions de l’au-delà, des réseaux d’échanges avec les autres groupes et des « lois » pour encadrer la sexualité, la propriété et la violence.
- Comment explique-t-on le développement de la diversité culturelle?
- Les civilisations ont-elles tendance à surexploiter leur environnement?
- Faisons-nous désormais partie d’une seule grande civilisation mondiale ?
Panélistes
- Catherine Bertho Lavenir – Paris III-Sorbonne
- Catherine Bertho Lavenir est archiviste, paléographe et professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris III-Sorbonne nouvelle. Elle détient un Doctorat en histoire de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle est l’auteur, entre autres, de « La roue et le stylo - Comment nous sommes devenus touristes » (Odile Jacob, 1999) et a dirigé les numéros des Cahiers de Médiologie sur La Scène terroriste, La Bicyclette et Missions. Elle fut titulaire de la Chaire d’études de la France contemporaine du Centre d’étude et de recherche internationale de l’Université de Montréal (CÉRIUM) en 2006 et 2007.
- Renaud Gagné – Université McGill
- Détenteur d'un doctorat de l'Université Harvard en philologie classique depuis 2007, Renaud Gagné est maintenant professeur adjoint au Département d'histoire et d'études classiques de l'Université McGill. Ses projets de recherche touchent Homère et la poésie archaïque grecque, la tragédie, la rhétorique et l'historiographie de l'époque classique, la religion grecque, l'identité culturelle dans la Méditerranée antique, et l'histoire des réceptions de la littérature classique.
- Jacques Y. Perreault – Université de Montréal
- Jacques Y. Perreault est professeur titulaire du Centre d’études classiques et directeur du Laboratoire d’archéologie méditerranéenne de l’Université de Montréal. Il s’intéresse à l’archéologie classique et étudie la colonisation, les contacts et les échanges dans le Bassin méditerranéen à l’Âge du Fer. Il a participé à de nombreux chantiers archéologiques dans différents pays et dirige actuellement deux missions archéologiques, celle du port antique de Ras el Bassit en Syrie et la mission gréco-canadienne d’Argilos, en Grèce.
Animation : Monique Bourget, ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
ÉMERGENCE DE LA PENSÉE RATIONELLE
La pensée provient de l’activité combinée des cent milliards de neurones constituant notre cerveau. Tout un ensemble de processus mentaux, l’apprentissage, la perception, la mémoire, le langage sont nécessaires pour formuler une pensée, des idées. Penser c’est comprendre, douter, vouloir, juger, imaginer et sentir. La pensée rationnelle, pour sa part, guide l’esprit dans son investigation réfléchie et ordonnée de tout ce qu’il cherche à connaître. Elle permet de formuler des concepts, de former des jugements et d’organiser nos connaissances en systèmes. La pensée grecque serait à la source de son émergence par le biais de sa recherche d’une raison profane au fonctionnement du cosmos et de la nature. Cette pensée mène au raisonnement scientifique. Et de cette pensée qui questionne, obverse, expérimente, raisonne, doute des sens et de la mémoire, et s’étonne aussi, émerge notre monde actuel.
- Comment articuler instinct, émotion et rationalité ?
- Comment évolue la pensée rationnelle dans le temps et dans les cultures ?
- Quels liens entre "pensée critique" et "pensée scientifique" ?
Panélistes
- Dominique Pestre – CNRS (France)
- Physicien de formation et historien de profession, Dominique Pestre est directeur d'étude à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et a dirigé le Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques de La Villette puis le Centre Alexandre Koyré (CNRS-EHESS). Il est l’auteur d'une série de thèses sur la pratique des sciences en Occident et sur les modes de production conjoints des savoirs et du social, et s’est particulièrement intéressé à la guerre froide et la reconversion néo-libérale des dernières décennies.
- Serge Robert – UQAM
- Serge Robert est professeur titulaire au Département de philosophie de l’UQAM où il enseigne la logique, l'épistémologie et les sciences cognitives. Directeur du groupe de recherche Compétence logique, inférence et cognition (CLIC), il travaille présentement sur le rôle de la logique dans la connaissance et sur les mécanismes cognitifs de l'innovation conceptuelle et de la découverte scientifique. Il poursuit également des recherches épistémologiques sur l'interdisciplinarité et sur les fondements des sciences cognitives et de l’intelligence artificielle.
- Luc Desautels – Cégep régional de Lanaudière
- Professeur de philosophie et président de l’Association pour la recherche au collégial, Luc Desautels a l’habitude, dans le cadre du cours Philosophie et rationalité, de traiter de l’émergence de la pensée rationnelle en Occident. Diplômé en théologie, en philosophie et en sciences de l’éducation, ses intérêts de recherche portent sur les applications pédagogiques des technologies de l'information et les questions d'éthique appliquée et l'amélioration continue de la qualité en éducation. Au sein d’une équipe inter-ordres, il travaille actuellement sur les enjeux éthiques de l’enseignement au collégial.
Animation : Paul-Émile Brais, Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu
ÉMERGENCE DU CYBERESPACE
Nous sommes déjà plus d’un milliard à nous retrouver réseautés comme des neurones dans cet « organisme » numérique appelé Internet où, quotidiennement, nous échangeons plus de quarante milliards de courriels. L’interconnexion des réseaux informatiques transforme la façon dont chaque être humain s’informe, travaille, communique et mène son existence quotidienne. De véritables mondes virtuels, sujets à leurs propres lois, économies et cultures, accessibles à des millions d’utilisateurs à l’aide d’interfaces sophistiquées voient le jour et sont en pleine évolution. Des communautés se forment et créent une nouvel espace critique et politique, et concuremment, des monopoles s’imposent et les traces laissées par les internautes sont analysées par les entreprises publicitaires. Le cyberespace apparaît : « Une hallucination consensuelle quotidiennement vécue par des millions d’utilisateurs, de tous les pays du monde. Une complexité inimaginable, un fourmillement de faisceaux de lumière rangés dans le non-espace de l’esprit… » Tel que le prophétisait, dans les années 1980, William Gibson, auteur de science-fiction et fondateur de la culture cyberpunk.
- Comment le cyberespace nous transforme-t-il?
- Comment se développera le cyberespace entre contrôle et liberté d’expression?
- Est-ce que de brancher des milliards de cerveaux ensemble peut mener à une nouvelle émergence?
Panélistes
- Jean-Pierre Alix – CNRS (France)
- Jean-Pierre Alix est responsable du projet « Science-société » au CNRS depuis 2006. Titulaire d’un DEA de l’Université de Paris, du mastère et du programme doctoral HEC, il a été Auditeur de l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise. Il a œuvré comme directeur des publics, puis comme directeur du développement de la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris et s’est impliqué au sein de plusieurs comités scientifiques. Il est membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie. Il pilote plusieurs groupes de réflexion à l'international sur le rôle de la science, ses effets et ses relations à son environnement.
- Thierry Bardini – Université de Montréal
- Thierry Bardini est professeur agrégé au Département de communication de l'Université de Montréal. Ses recherches portent sur l'analyse socio-historique de l'émergence et de l'impact des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Il a publié plusieurs textes à propos de l’innovation, de la sociologie de la technologie et des hypermédias, notamment un ouvrage sur Douglas Englebart, un pionnier de l’interface homme-machine, et la genèse de la micro-informatique personnelle.
- Pierre-Leonard Harvey – UQAM
- Professeur-chercheur au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, Pierre-Leonard Harvey est aussi directeur du Laboratoire de communautique appliquée (LCA) où il conduit plusieurs projets dans les domaines du e-learning (apprentissage par des moyens électroniques), des communautés de pratique et de la gestion des connaissances. Il a également contribué à la mise sur pied d’Hexagram, l’Institut de recherche et création en arts et technologies médiatiques, où il dirige l’axe de recherche « Télévision interactive et communautés virtuelles ».
Animation : Marc-Olivier Dastous, Collège Montmorency