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18e Forum

  • Lieu : Cégep de Sherbrooke
  • Date : 3, 4 et 5 novembre 2017
Une époque riche de connaissances

La science est un mouvement continu de production des connaissances, qui depuis quelques décennies s’est
accéléré de manière spectaculaire. C’est aussi un lieu de discussions intenses où, tout en avançant, les chercheuses
et les chercheurs ne cessent de remettre en question leurs savoirs. Pour le présent forum, nous explorerons le réel
à différentes échelles tout en faisant appel au raisonnement scientifique et à l’esprit critique. Nous voyagerons du
quantique aux grandes villes, des gènes au cerveau, des primates aux technologies de mesure. 

 

PROGRAMME 

Vendredi 3 novembre 2017 
  • 19 h 00 Accueil des participants
  • 20 h 00 Bar des sciences : Quelle est la vraie nature d’u fait scientifique? 
Samedi 4 novembre 2017
  • 8 h 00 Petit déjeuner
  • 9 h 00 Ateliers

CERVEAU DES JEUNES ADULTES : le développement
GÉNÉTIQUE : le jeu de construction
MESURES ET MODÈLES : la fabrication de la science
PRIMATES : leur nature et leur culture
VILLE : la résilience
PHYSIQUE QUANTIQUE : la pratique

  • 12 h 00 Dîner
  • 13 h 30 Reprise des six ateliers thématiques
  • 15 h 45 Parcours des chercheuses et chercheurs
  • 16 h 45 Pause « détente » avec trucs et astuces pour étudier en France, organisée par le Consulat général de France à Québec
  • 18 h 00 Repas festif et déf « neurone »
  • 20 h 00 Soirée groove avec le groupe Qualité Motel 
Dimanche 5 novembre 2017
  • 8 h 30 Petit déjeuner
  • 9 h 30 Retour sur les ateliers en plénière et mot de clôture des coprésidents, Sabrina Krief et Martin Aubé
  • 12 h 00 Dîner et fin des activités 

 

ATELIERS 2017

 

CERVEAU DES JEUNES ADULTES : le développement 

Dans les années 1990, on pensait encore qu’à 5 ans le cerveau avait cessé sa croissance. Cependant, s’il est vrai que vers cet âge le cerveau atteint 95% de sa taille, on sait maintenant qu’il se produit un important remodelage entre 12 et 25 ans. Pendant cette période, le cortex préfrontal — centre de la décision, de l’anticipation des conséquences et de l’interaction sociale — connait une vaste reconstruction. On perd un peu la tête, pour ainsi dire. Sans surprise, c’est aussi une période de fragilité. Pour des raisons de câblage neuronal, les jeunes adultes seraient donc plus émotifs, plus impulsifs et plus susceptibles de devenir accros; le système de récompense réagissant fortement aux plaisirs immédiats. Mais toute cette biologie ne se développe pas en vase clos. Pour comprendre ce que l’on devient, il faut aussi faire appel à la psychologie et à la sociologie. 

  • Comment se développe le cortex préfrontal, que dit l’imagerie cérébrale?
  • Comment prendre soin de son cerveau?
  • Quelles sont les parts de l’inné et de l’acquis?
Panélistes
  • Jean-Luc Martinot, Inserm, France
    • Jean-Luc Martinot est directeur de recherche à l’INSERM. Il travaille sur le développement cérébral, imagerie et psychopathologie. Son premier axe de recherche est la caractérisation des troubles psychiatriques liés au développement du cerveau, en utilisant l’imagerie du cerveau (neuroimagerie). Il a notamment étudié la dépression chez les adolescents par imagerie par résonance magnétique (IRM). Ses recherches ont mis en évidence une corrélation entre une activité réduite d’une zone spécifique du cerveau et la dépression.
  • Mélissa Lortie, Cégep de Sherbrooke et Université de Sherbrooke 
    • Neuropsychologue-clinicienne de profession, Mélissa Lortie enseigne aux études supérieures en psychologie et psychoéducation, et elle est professeure associée au département de psychiatrie de l’Université de Sherbrooke. Ses intérêts de recherche portent sur les troubles neurodéveloppementaux, et plus précisément le trouble du spectre de l’autisme (TSA) ainsi que sur la qualité de la démarche clinique. Elle a démontré l’utilité potentielle d’un protocole d’imagerie cérébrale en électroencéphalographie (EEG) dans la caractérisation des enfants présentant un TSA. 

Animateur : Lucas Deschênes, Cégep de Sherbrooke 

 

GÉNÉTIQUE : le jeu de construction 

Les gènes sont des fragments d’ADN portant l’information génétique caractérisant les organismes vivants : couleur des yeux, taille, capacité de résister à une maladie, etc. Le génome, c’est l’ensemble du matériel génétique d’un individu. Depuis 2001, on a réussi, entre autres, à lire entièrement le génome humain, soit l’équivalent de 20 000 ouvrages de 500 pages. Mais, depuis les années 1970, il existe des outils pour éditer ces ouvrages. Depuis peu cependant, une technique assez révolutionnaire appelée « CRISPR-Cas9 » permet d’éditer beaucoup plus efficacement, simplement et à bas prix. En son cœur, on retrouve une enzyme spécialisée pour couper l’ADN, utilisée en génie génétique pour modifier le génome des cellules animales comme végétales.

  • Où en est la recherche sur ces questions?
  • Comment l’éthique doit-elle aborder ces enjeux, quels sont les risques?
  • Quelles sont les perspectives pour la santé, pour l’environnement?

Panélistes
  • Nathalie Beaudoin, Université de Sherbrooke
    • Professeure en biologie moléculaire, Nathalie Beaudoin s’intéresse à la génétique moléculaire des plantes et à l’analyse de la mort cellulaire programmée (MCP). Ce phénomène est important pendant le développement et la défense des plantes. À ce jour, les différentes voies de signalisation menant à la MCP sont encore mal définies. Pourtant, ces connaissances pourraient être utilisées en agriculture, par exemple, pour améliorer la résistance aux agents pathogènes ou encore pour prolonger la qualité et la durée d’entreposage des récoltes.
  • Pierre Cordelier, Centre de recherche en cancérologie de Toulouse
    • Pierre Cordelier est directeur de recherche à l’Inserm et dirige une équipe au sein du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT). Il concentre sa recherche sur le cancer du pancréas, afin de mieux comprendre les mécanismes d’oncogenèse et de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Plus particulièrement, il travaille à la mise en place de nouveaux traitements de thérapie génique pour ce cancer. Ses recherches prometteuses sont actuellement utilisées en cliniques. 
  • Steve Jean, Université de Sherbrooke 
    • Professeur adjoint au département d’anatomie et de biologie cellulaire, Steve Jean concentre ses recherches sur les mécanismes moléculaires impliqués dans l’autodégradation de l’intérieur d’une cellule (autophagie) et dans le cancer colorectal. Ces travaux ont permis d’identifier des mécanismes impliqués dans l’autophagie et dans la croissance des cellules cancéreuses. La compréhension et le contrôle des mécanismes de transport des molécules au niveau des membranes cellulaires pourraient aider à découvrir de mécanismes d’élimination des cellules cancéreuses.

Animatrice : Laureline Lefevre, Acfas

 

MESURES ET MODÈLES : la fabrication de la science

La méthode scientifique vise à produire de la connaissance objective par de multiples processus. On mesure, quantife, observe, expérimente, raisonne, calcule, etc. Bref, il existe une grande diversité de démarches selon les domaines et selon les objets. Pour l’étude des grands groupes humains, par exemple, on cumule des données qu’on analyse avec des outils statistiques. Du côté des neurosciences, par l’imagerie cérébrale, on modélise les connexions entre les différentes régions du cerveau pour faciliter les chirurgies ou pour raffiner notre compréhension de l’anatomie cérébrale. Et pour mesurer, on fabrique des instruments, on se met les pieds à l’eau pour échantillonner ou on interroge des bases de données de plus en plus impressionnantes.

  • Quelle est la place de la mesure en science?
  • Comment aborder un objet aussi complexe qu’une société humaine?
  • Comment cartographier nos réseaux de neurones?
  • Quels points communs de méthodes entre toutes les sciences?
     
Panélistes
  • Martin Aubé, Cégep de Sherbrooke — coprésident du Forum
    • Martin Aubé est chercheur-coordonnateur du Groupe de recherche et d’applications en physique au Cégep de Sherbrooke (GRAPHYCS). Son objectif de recherche? Aider à préserver les dernières oasis de ciel étoilé de notre planète. Pour ce faire, il travaille sur deux aspects : la pollution lumineuse et les aérosols. D’un côté, il modélise la propagation de la lumière artificielle et de l’autre, il conçoit des capteurs hyperspectraux détectant la pollution lumineuse. Il a développé, entre autres, un appareil qui permet d’estimer les aérosols nocturnes. Il explore également la télédétection des aérosols par l’observation de la lune et des étoiles.
  • Claude-Olivier Doron, Université Paris Diderot
    • Diplômé en histoire et philosophie des sciences, et en anthropologie de la santé, Claude-Olivier Doron est maître de conférences à l’Université Paris Diderot, et membre du laboratoire SPHÈRE et du Centre Canguilhem. Ses travaux portent sur l’histoire et l’actualité du concept de race et du racisme, l’histoire de la psychiatrie au 19e siècle et l’actualité des rapports entre psychiatrie et justice. Il a aussi longtemps travaillé sur l’histoire de la notion de risque et sur le principe de précaution. Il est également chercheur associé pour Médecins de Monde, et il participe à une mission exploratoire dans le but de développer des alternatives à l’incarcération pour des personnes atteintes de troubles mentaux graves.
  • François Rheault, Université de Sherbrooke 
    • Spécialisé en imagerie médicale, François Rheault s’intéresse tout particulièrement à l’imagerie de résonance magnétique de diffusion qui permet de visualiser le réseau de connexions du cerveau humain. Cette technique, associée à de puissants logiciels, fait voir les zones nerveuses des faisceaux de matière blanche. Moins connue que la matière grise, cette zone est composée d’une multitude de réseaux de câblages faits d’axones, le prolongement des neurones. La connaissance affinée des différentes zones du cerveau se révèle essentielle en neurochirurgie. En 2016, il a remporté le prix du public Découverte de Radio-Canada pour son image du cerveau, lors du concours La preuve par l’image de l’Acfas.

Animateur : Loïc Franchomme-Fossé, Cégep de Sherbrooke 

 

PRIMATES : leur nature et leur culture 

Plus l’étude du comportement animal progresse, plus les caractéristiques distinguant l’être humain s’estompent. De fait, la culture, l’utilisation d’outils, la résolution de problèmes, la transmission de savoirs ou l’empathie sont observées chez un grand nombre d’espèces et tout particulièrement chez nos proches cousins : les primates. Homo sapiens se placerait donc davantage sur un continuum que sur un socle distinct. Les travaux en primatologie ont fortement contribué à la reconnaissance, après d’âpres discussions, de la base biologique de nos comportements. L’écologie comportementale, la bioanthropologie et l’anatomie comparée sont autant de disciplines permettant de penser notre nature et celles des primates, tout comme notre culture et la leur.

  • Quelle évolution partageons-nous avec les primates?
  • Que nous apprennent les primates sur nos comportements?
  • Comment se fait la recherche avec les primates?
     
Panélistes
  • Camille Guillier, Université de Montréal 
    • Camille Guillier est doctorante et chargée de cours. Son intérêt pour les primates est né lors de ses études de baccalauréat en anthropologie à l’Université de Montréal; notamment dans le cours de Bernard Chapais, un primatologue qui articulait le comportement de nos proches parents à l’évolution de notre espèce. Au cours de ses études, elle a réalisé des observations sur des babouins olives en captivité dans le sud de la France, des macaques rhésus sur une île au large de Porto Rico, des babouins géladas dans leur environnement naturel sur les hauts plateaux éthiopiens, et des macaques de Barbarie dans un parc animalier en Allemagne. 
  • Sabrina Krief, Muséum national d’histoire naturelle de Paris — coprésidente du Forum 
    • Vétérinaire de formation, Sabrina Krief est professeure au Muséum national d’histoire naturelle de Paris au sein de l’équipe écoanthropologie et ethnobiologie. Ses travaux de recherche en Ouganda portent sur les chimpanzés. Elle s’intéresse à leur santé, aux substances naturelles dont ils se nourrissent, et à l’effet des activités humaines sur leur comportement. Elle a notamment découvert que les chimpanzés sauvages consomment des plantes neutralisant les parasites digestifs ou ceux responsables du paludisme, et même, les cellules cancéreuses. Elle a créé une association pour sensibiliser les populations locales et la communauté internationale à la survie des grands singes d’Afrique.
  • Daniel Paquette, Université de Montréal 
    • Éthologue et primatologue, Daniel Paquette est professeur en psychoéducation à l’Université de Montréal. Il enseigne la psychologie évolutionniste et les techniques d’observation. Ses travaux de recherche portent sur le développement des comportements agressifs et des compétences sociales chez les enfants entre 0 et 5 ans. Il s’intéresse aussi au comportement parental, tout particulièrement du père. Il est à l’origine de la théorie de la relation d’activation, une théorie évolutionniste permettant de mieux comprendre l’attachement père-enfant chez notre espèce. Il est aussi l’auteur de Ce que les chimpanzés m’ont appris, publié en 2014, ainsi que de Les troubles PSY expliqués par la théorie de l’évolution, publié en 2016. 

Animatrice : Sophie Morisset, Cégep Lionel-Groulx 

 

VILLE : la résilience 

En moins d’un siècle, la population mondiale est passée de 1,8 à 7,4 milliards d’individus et la population urbaine, de 10 % à plus de 50 %. La majorité des humains sont maintenant des urbains. En 1950, seule New York avait plus de 10 millions d’habitants, et maintenant on compte près de 40 mégalopoles. Cette urbanisation massive est tellement nouvelle qu’il est normal qu’elle soit à parfaire. Étalement abusif sur les territoires agricoles, densité trop forte ou trop faible, omniprésence de l’asphalte, priorité à la voiture, etc. Bref beaucoup de défis! Mais beaucoup de solutions existent déjà : verdissement massif, agriculture urbaine, ruches d’abeilles, densité optimale, équilibre entre espaces privés et publics, transports en commun efficaces, etc. 

  • Les villes peuvent-elles être aussi vertes que les campagnes?
  • Est-ce qu’il y a une limite à la taille des villes?
  • Quelles sont les pratiques exemplaires?
Panélistes
  • Léon Bibeau-Mercier, Cégep de Sherbrooke
    • Diplômé en agroéconomie à l’Université Laval, en plus d’enseigner au Cégep de Sherbrooke, Léon Bibeau-Mercier est propriétaire d’une entreprise agricole diversifiée : production maraîchère, fruitière et bovine. Il a également travaillé comme analyste en politiques agricoles. À cet effet, il a, entre autres, prêter son expertise à la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Il est convaincu qu’une agriculture écologique et de proximité, réalisée en tenant compte des écosystèmes dans lesquels elle prend place, est une véritable nécessité en milieu urbain. 
  • Nada Toueir, Université de Montréal 
    • Nada Toueir a reçu son doctorat en aménagement de l’Université de Montréal, et elle est actuellement chargée de cours à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage. Sa recherche est axée sur la résilience des communautés urbaines dans les situations postcatastrophe. Elle s’est intéressée, par exemple, au quartier du Lower Ninth Ward dans la ville de la Nouvelle-Orléans (États-Unis). Son travail cible les zones et les populations les plus vulnérables et les plus dévastées. Elle examine d’une part l’usage, la défnition et la pertinence du concept de résilience dans la recherche actuelle. D’autre part, elle met l’accent sur le paysage culturel, les réseaux sociaux et la mémoire, pour comprendre comment ces derniers contribuent à la résilience des communautés urbaines

Animateur : Nicolas Faucher, Cégep Limoilou 

 

PHYSIQUE QUANTIQUE : la pratique

Un train flotte à haute vitesse au-dessus des rails, sans toucher, sans friction. Voilà un phénomène de supraconduction à une échelle de réalité où les lois de la mécanique quantique opèrent. De ce côté, les chercheurs rêvent d’une supraconduction à température ambiante qui conduirait l’électricité sans perte sur de longues distances. Dans un autre labo, on s’intéresse aux dynamiques du courant électrique circulant à travers les matériaux quantiques, et l’on cherche à maîtriser les fluctuations électriques en vue du développement de processeurs quantiques destinés aux ordinateurs du futur. Ces ordinateurs quantiques promettent de révolutionner nos capacités de calcul et de simuler des phénomènes complexes à des échelles impossibles actuellement! Dans ces applications, comme dans celles déjà bien maîtrisées de l’imagerie médicale, les phénomènes quantiques sont définitivement mis en pratique.

  • Qu’est-ce que le quantique, où en est la recherche?
  • L’ordinateur quantique, ça s’en vient?
  • À quoi serviront les supraconducteurs à haute température?
     
Panélistes
  • Yves Bérubé-Lauzière, Université de Sherbrooke
    • Yves Bérubé-Lauzière est professeur au Département de génie électrique et de génie informatique à l’Université de Sherbrooke (UdeS). Il est responsable du volet génie quantique à l’Institut quantique de l’UdeS. Spécialiste en contrôle de systèmes quantiques, en reconstruction d’images et en instrumentation optique pour des applications biomédicales, ses travaux actuels portent sur le développement de méthodes et d’algorithmes pour préparer et stabiliser en temps réel des états quantiques (superpositions et états intriqués) de cavités quantiques et de qubits. De tels états sont à la base des calculs dans les futurs ordinateurs quantiques et leur
      stabilisation pourrait s’appliquer au développement de mémoires quantiques. 
  • Bertrand Reulet, Université Paris-Sud et Université de Sherbrooke
    • Directeur de recherche au CNRS à l’Université Paris-Sud et professeur au Département de physique à l’Université de Sherbrooke, Bertrand Reulet effectue des expériences qui visent à comprendre la dynamique du courant électrique lorsque ce dernier est déterminé par la mécanique quantique. Il s’intéresse tout particulièrement au « bruit » électrique qui témoigne de l’activité des électrons. De fait, il faut bien saisir comment cela se joue à l’échelle quantique, là où les lois de l’électricité sont hautement imprévisibles. La compréhension de ces phénomènes est essentielle au développement des processeurs au cœur des futurs ordinateurs quantiques.
  • Alexis Reymbaut, Université de Sherbrooke
    • Alexis Reymbaut est professionnel de recherche aux Départements de physique et d’informatique de l’Université de Sherbrooke. Spécialiste en physique quantique théorique, ses travaux se partagent sur deux axes de pointe. D’une part, il modélise le comportement des électrons dans les supraconducteurs à haute température et autres matériaux quantiques, dans le groupe du professeur
      André-Marie Tremblay. D’autre part, il développe des méthodes théoriques visant à améliorer l’imagerie par résonance magnétique (IRM), en usage dans les hôpitaux, dans le groupe du professeur Maxime Descoteaux. En parallèle de tout cela, il dédie une grande partie de son temps à la vulgarisation scientifique.

Animateur : Dominic Boudreau, Centre de démonstration en sciences physiques