Les approches traditionnelles en santé mentale, centrées sur les modèles biomédicaux et les traitements pharmacologiques, présentent des limites, notamment en ce qui concerne la stigmatisation et l'inadéquation des soins pour des groupes vulnérables. Face à ces insuffisances, les pratiques communautaires alternatives apparaissent comme des solutions novatrices. Elles offrent une réponse plus humaine et solidaire à la complexité des trajectoires de vie, là où le système de soins fait face à des urgences surchargées, un phénomène de « portes tournantes » et un personnel épuisé.
Bien que les traitements pharmacologiques puissent aider, ils comportent des risques importants, notamment en termes de gestion des dosages et des effets secondaires dans des contextes de vies complexes. En revanche, les pratiques alternatives prônent une approche holistique de la santé mentale, centrée sur l’autonomie, le soutien social, les ressources locales et les droits humains. Cependant, leur reconnaissance et évaluation scientifique restent limitées, freinant leur intégration dans les politiques publiques.
Il est essentiel de comprendre les obstacles financiers, organisationnels et techniques qui ralentissent l’adoption de ces pratiques, tout en évaluant leur impact sur la qualité de vie des usagers et leur perception de leur propre santé mentale. Une meilleure exploration de ces approches pourrait enrichir les modèles biomédicaux, dans une perspective de justice sociale et d'inclusion.
En résumé, cette réflexion appelle à une reconnaissance accrue des pratiques alternatives pour répondre aux défis actuels de la santé mentale, en envisageant des solutions s’appuyant sur une complémentarité technique et sociale plus inclusives et holistiques pour l'avenir.