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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Mireille Norris
University of Toronto
Idrissa Beogo, Michael Louisme
Universite de Ottawa
5a. Résumé

Contexte

Après avoir contribué à la prospérité canadienne, le repos des aîné·es en minorité linguistique et/ou culturelle (AMLC) notamment, est agité. En dépit du vieillissement continu (14 % de personnes âgées de 65 ans et plus en 2010 et 19 % en 2022) et multiculturel, les AMLC peinent à accéder à un foyer de soins de longue durée (FSLD). À Toronto, l’attente dure 5 ans pour les francophones.



Objectif

Analyser les récits de vie et les expériences des familles au cours du processus de relocalisation de leur AMLC en perte d’autonomie, en Ontario.



Méthodologie

Un devis qualitatif exploratoire phénoménologique incluant des aidantes naturelles du bassin du Centre Accueil Héritage (Toronto) qui ont été recrutées par convenance pour des entretiens individuels.



Résultats

Les 8 participant·es (5 noires et 3 caucasiennes âgées de 40 à 67 ans) en charge de 9 AMLC (de 82 à 91 ans) ont patienté de 3 mois à 7 ans pour relocaliser leur aîné·e francophone en perte d’autonomie dans un FSLD subventionné. 50 % visitent leur aîné·e au moins une fois par semaine, 75 % y restent de 2 à 5 heures. Pour 1/3, l’adaptation est difficile « comme… c'est pas notre nourriture, etc. (...) alors pour nous c'est de faire des visites pour lui faire la joie (…) il est sain et sauf et là-bas alors c'est rassurant ». En dépit des bénéfices de la relocation (p. ex. : sécurité), pour 40 % les services et ressources en français constituent un défi.

Conclusion

Des efforts restent nécessaires pour assurer l’offre active et l’attente pour intégrer un FSLD à Toronto.