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Auteur et co-auteurs
Elliot Lauzon-Schlachter
Université Concordia
5a. Résumé

La problématique concerne les risques pour les pays du monde majoritaire que pose l'expansion de l'industrie minière sous l'influence des régimes miniers canadiens, dans le cadre de la lutte aux changements climatiques.

L'extraction minière, souvent destructrice pour l'environnement et les communautés qui l'entourent, va voir une forte augmentation dans les prochaines années du fait des technologies impliquées dans la transition écologique. Ces ressources sont très présentes dans des états ayant de fortes mesures de corruption, et où l'endettement auprès de créditeurs internationaux est considérable.

S'ils font défaut sur ces prêts, les prêteurs de dernière ligne (FMI, BM) peuvent remanier leurs économies à l'aide de programmes d'ajustement structurel (PAS) qui ciblent souvent le secteur minier. Ces PAS, basés sur des théories néolibérales du développement, cherchent à donner un avantage comparatif à leur production minérale en remplaçant les régulations environnementales et financières de ces pays par l'autorégulation de l'industrie. Le résultat ressemble de près à celui des régimes miniers du Canada, un des plus gros donateurs de la BM et l'hôte de 75 % des compagnies minières du monde en 2008, au plaisir de celles-ci.

Ma revue systématique pousse la critique de régimes miniers canadiens du point de vue des pays les plus susceptibles de voir l'impact socioenvironnemental de PAS lié à la transition écologique, en croisant la présence de minerai clé avec leur statut et historique à la BM.