La simulation clinique potentialise les apprentissages par le savoir expérientiel en utilisant des situations basées sur des expériences concrètes. Elle mise sur la fidélité psychologique et environnementale comme opportunité d’immersion chez les participants et favorise l’interaction de ceux-ci en diminuant les risques possibles pour les patients. Les activités de simulation contribuent au développement des compétences et au rehaussement de la qualité des soins.
Dans les milieux cliniques et universitaires, on assiste à une diversification des modalités et au développement d’innovations en simulation. Les personnes formatrices disposent aujourd’hui de technologies leur permettant de simuler des situations de soins dans divers contextes d’apprentissage. La simulation virtuelle et numérique fait son entrée dans les milieux de soins et représente une innovation au potentiel majeur pour les apprenants en région éloignée à titre d’exemple. Par ailleurs, la simulation est exploitée dans une multitude de spécialités. Plusieurs professionnels de la santé s’y intéressent, tels que les pharmaciens, les médecins, les infirmières, les psychologues et les physiothérapeutes.
Parallèlement, la recherche relative à la simulation a connu une croissance fulgurante au cours des dernières années. Même si elle est bien connue pour son efficacité pédagogique, les chercheurs se questionnent de plus en plus sur les mécanismes qui sous-tendent ces effets et l’apport potentiel de différentes modalités de simulation. De plus, les contextes d’utilisation et de recherche en simulation se diversifient, traitant d’enjeux sociétaux contemporains tels que la sécurisation culturelle, les changements climatiques, les services offerts aux personnes et aux communautés vulnérables ainsi que les situations de crises.