Encore aujourd’hui, les Autochtones sont sous-représentés dans les organisations, malgré leur inclusion dans la Loi sur l’équité en emploi et diverses initiatives. De plus, le secteur forestier canadien se transforme sous l’impulsion de la culture d’inclusion, ainsi que sous les pressions découlant de la rareté de main-d’œuvre. Pour ce secteur, les Autochtones représentent un bassin de main-d’œuvre jeune, en croissance démographique, disponible à l'emploi, ainsi qu'à proximité des organisations. Parallèlement, l’occupation d’un emploi améliore les conditions socioéconomiques des populations autochtones. Enfin, l'inclusion des personnes autochtones au sein des organisations passe en partie par les discours et actions des employeurs et intervenants du secteur. Or, peu de chercheurs se sont penchés sur les perceptions de ceux-ci concernant l'inclusion des personnes autochtones, notamment des jeunes et des femmes. À partir d'une méthode qualitative et d'une approche collaborative, l'équipe de recherche a réalisé des entrevues individuelles auprès de 30 employeurs et intervenants du domaine forestier et de l'emploi de la main-d’œuvre autochtone, entrevues analysées à travers le cadre conceptuel de l'équité, de la diversité et de l'inclusion (EDI). Les résultats présentés sont préliminaires et permettent de mieux comprendre les perceptions des employeurs et intervenants de manière à favoriser l'inclusion des personnes autochtones en emploi.
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