Les phages représentent l’entité biologique la plus abondante de la planète. Le première étape critique du cycle d’infection des phages est leur adsorption à un récepteur à la surface cellulaire. Toutefois, l’adsorption des phages n’aboutit pas toujours à l’infection des cellules, un phénomène dû à des mécanismes de défenses cellulaires. Ceci est peu étudié puisque les essais classiques d’adsorption virale nécessitent beaucoup de ressources et les résultats obtenus sont souvent variables et ambigus. C’est pourquoi ce projet vise l’emploi de la fluorescence comme technique alternative aux essais classique d’adsorption virale.
Comme preuve de concept, nous avons utilisé différents phages et souches de Lactococcus lactis, une bactérie lactique utilisée pour la fabrication de fromages. La microscopie à fluorescence s’est avérée efficace pour distinguer visuellement l’adsorption ou la non-adsorption de trois phages de L. lactis, dont les résultats ont été confirmés par des essais d’adsorption classiques. Ainsi, les phages et les cellules bactériennes ont été marqués avec des molécules fluorescentes différentes, puis l’observation de la position des différents signaux permet de déterminer s’il y a adsorption des phages. Afin de quantifier cette dernière, ce projet implique maintenant le développement d’une méthode à semi haut-débit utilisant un lecteur de plaque à fluorescence pour mesurer l’adsorption d’un phage sur un grand nombre de souches bactériennes en un seul essai
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