Patrick Martin, Maria Cécilia Gallani, Vincent Couture, Vicky Doiron, Annie-Claude Laurin
Université Laval, Université de Moncton
5a. Résumé
L’évolution socioéconomique a changé le rapport que le Québec entretient avec les travailleurs de la santé (TdeS). La centralisation du réseau a favorisé sa bureaucratisation et le maintien d’une hiérarchie professionnelle délétère. Selon une étude de l’INSPQ, la prévalence de la détresse psychologique chez les TdeS serait élevée. Au niveau planétaire, la santé mentale des femmes, notamment les infirmières, a été mise à mal par la pandémie : dépression, crises de panique, SCPT (Luo & coll., 2020). Le fait d’être exposé à une faible reconnaissance au travail, un faible soutien de ses supérieurs et à un travail qui heurte la conscience serait associé à 3 fois plus de risque de vivre de la détresse psychologique au travail. Ce projet vise à promouvoir le mieux-être au travail des TdeS en favorisant leur rôle démocratique par la mise en place d’une structure d’énonciation permettant d’être entendu et de proposer des solutions. Ce dernier s’inscrit dans un devis qualitatif postmoderne qui facilite la compréhension de phénomènes complexes. Théoriquement, le projet s’inspire des travaux de Guattari (2003) ; c’est par la discussion entre les différents groupes composant l’institution que des stratégies consensuelles peuvent être élaborées. Cette présentation fera état de la phase conceptuelle du projet qui vise à mieux saisir les contraintes que vivent les TdeS, leur idéal normatif, leurs désirs et les pistes de solutions proposées favorisant une santé mentale durable au travail.
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