Aline Niyubahwe UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Joséphine Mukamurera
Université de Sherbrooke
5a. Résumé
Pour faire face à la pénurie d’enseignants, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec a assoupli les conditions d’accès à la profession enseignante (Institut du Québec, 2019). Ces mesures permettent notamment aux commissions scolaires de recruter des enseignants à l’étranger. Ces enseignants vont, certes, combler les besoins en main-d’œuvre, mais leur intégration professionnelle ne saurait se faire sans heurts. En effet, des recherches indiquent que malgré une expérience d’enseignement dans leurs pays d’origine, les enseignants immigrants formés à l’étranger (EIFÉ) font figure de débutants dans un nouveau contexte éducatif et socioculturel (Niyubahwe et al., 2013; Morissette et Demazière, 2018). Au Québec les EIFÉ font face à des défis relatifs notamment à l’intégration à l’équipe-école, à la mise en œuvre des orientations du programme de formation et à la familiarisation avec leur nouvel environnement de travail (Niyubahwe, Mukamurera et Sirois, 2018). Toutefois, leur expérience varie d’une école à l’autre en fonction des réalités contextuelles et des caractéristiques personnelles des EIFÉ. Partant des récits d’expérience des participants à nos recherches et des souhaits qu’ils expriment, notre communication a pour objectif d’engager une réflexion sur les enjeux relatifs à l’accueil de nouveaux enseignants formés à l’étranger et de dégager des pistes d’actions à mettre en œuvre pour faciliter leur transition professionnelle et leur rétention.
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