Raiders of the Lost Archives. Penser la culture médiatique à l’aune des archives.
Ce colloque réunira chercheurs et archivistes sur la relation en histoire culturelle entre les archives et la culture médiatique.
Il abordera trois thèmes principaux, correspondant chacun à une séance de travail :
1) Les archives et la fabrique de la culture médiatique. Dans les archives figurent souvent des correspondances, des procès-verbaux de discussions en interne et du matériel promotionnel permettant ensemble de mieux comprendre les coulisses de la production culturelle. S’y lit l’histoire des réussites, mais aussi des ratages, des négociations et des déceptions. On s’interrogera sur le rôle des institutions (archives nationales, locales, privées) qui conservent ces archives ainsi que sur les modes de fonctionnement particuliers de la culture médiatique.
2) Les pratiques archivistiques et la culture médiatique. On se demandera quelles sont les méthodes de collection, de lecture et de compulsation des documents employées par les archivistes et les usagers des archives. On s’interrogera aussi sur l’apport du numérique au traitement et aux usages de ces archives : comment les bases de données électroniques transforment-elles l’organisation et l’exploration des fonds? La diffusion électronique des collections modifie-t-elle notre rapport à ce patrimoine?
3) Les imaginaires de l’archive et de l’archiviste. Il s’agira enfin, dans la continuité de travaux sur les représentations des métiers de la culture dans les arts, de retourner la réflexion et d’examiner la place qu’occupent les archives et l’archiviste dans la culture médiatique. C’est souvent dans l’exploration des archives que se trouve la solution de l’énigme posée dans le récit, et la figure de l’archiviste, du jeu vidéo Final Fantasy aux films de la série Star Wars, représente une sorte de gardien d’un savoir toujours en danger de disparition. On cherchera à l’interroger dans ses différentes incarnations.
Remerciements
Le comité organisateur de ce colloque tient à remercier le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son soutien.