4
L’édition génétique des gènes kératine 5 et kératine 14 par CRISPR-Cas9 dans l’épidermolyse bulleuse simplex
Lindsay Girard (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Mbarka Bchetnia (Département des Sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi, Saguenay, Québec, Canada), Julie Powell (Hôpital Sainte-Justine, Montréal, Québec, Canada), Catherine McCuaig (Hôpital Sainte-Justine, Montréal, Québec, Canada), Audrey Dupérée (Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux du Saguenay—Lac-St-Jean, Saguenay, Québec, Canada), Charles Morin (Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux su Saguenay—Lac-St-Jean, Saguenay, Québec, Canada), Lucie Germain (Centre LOEX Génie Tissulaire et Régénération de l’Université Laval, Québec, Québec, Canada), Jacques P.-Tremblay (Centre de recherche du CHU de Québec, Université Laval, Québec, Québec, Canada), Catherine Laprise (Département des Sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi, Saguenay, Québec, Canada)
L’épidermolyse bulleuse simplex (EBS) est une maladie génétique de la peau dont le mode de transmission est généralement autosomique dominant. L’EBS et causé par des mutations dans les gènes kératine (KRT) 5 et KRT14. Les mutations entrainent des problèmes dans la formation des filaments intermédiaires des protéines, provoquant l’apparition de bulles. Aucun traitement n’est disponible. Ainsi, l’utilisation CRISPR-Cas9 pour corriger la mutation s’avère une avenue thérapeutique potentielle. Ce projet consiste à induire une coupure double brin dans l’ADN pour corriger les mutations par recombinaison homologue (HDR) à des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour produire des iPSC corrigées à partir des cellules de patients. Ces iPSC pourront être différenciées en kératinocytes permettant la synthèse de la peau en laboratoire pour réaliser des autogreffes aux patients. À ce jour, trois ARN guides (sgRNA) ont été choisi pour chacune des mutations à l’étude. Des résultats sur des cellules rénales embryonnaires humaines (HEK293T) et des fibroblastes primaires ont démontré l’efficacité des sgRNA et de CRISPR-Cas9. La présence de recombinaison homologue dans les HEK293T, lors de l’utilisation d’un ADN donneur placé dans un vecteur et avec un ADN simple brin (SSDNA) a été démontrée. D’autres résultats préliminaires dans les fibroblastes primaires montrent la présence potentielle de HDR. Les expériences pour confirmer la présence de HDR dans les fibroblastes sont en cours.
Résumé