La biomasse forestière est constituée d’arbres et de parties d’arbres sans preneur, de résidus de transformation du bois et de produits du bois postconsommation, qui ne trouvent pas d’autre utilisation. Cette biomasse mal aimée est toutefois reconnue par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) comme l’un des outils majeurs de lutte aux changements climatiques; elle peut en effet fournir de l’énergie et des bioproduits en remplacement de ceux issus des carburants fossiles ou de procédés industriels polluants. Des simples copeaux ou granules pour le chauffage, au combustible d’avion, aux panneaux de particules pour fabriquer des meubles et aux bioproduits pharmaceutiques hautement innovants, la biomasse forestière regorge de possibilités de développement pour qui sait y regarder de plus près. Par contre, la mise en marché prend souvent l’allure d’une course à obstacles, et la rentabilité n’est pas toujours au rendez-vous dans un contexte d’abondance de carburants fossiles à faible coût. Néanmoins, des chercheurs de partout au Québec travaillent à développer des voies de valorisation de la biomasse forestière. Ce colloque permettra de présenter quelques-unes de ces utilisations prometteuses.
Remerciements
Ce colloque est organisé par le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (CRMR); le CRMR remercie ses nombreux partenaires institutionnels et industriels.