Bien que la réalité forestière ait évolué au cours des 30 dernières années, le concept de polyvalence, qui fait aujourd’hui référence à la gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT), reste d’actualité. À l’époque, les différents acteurs sur le territoire tentaient de légitimer leur présence devant l’industrie forestière. Actuellement, et en raison d’un nouveau contexte juridique, il est obligatoire de gérer les forêts en considérant les principes de la GIRT. Cela dit, il s’agit encore d’un concept complexe dont la mise en œuvre implique de nombreux défis. Ainsi, notre colloque permettra de faire un état des lieux sur le déploiement de la GIRT dans le paysage forestier québécois. Le premier objectif de ce colloque sera donc de mettre à jour la liste des enjeux associés à la GIRT et, dans la mesure de possible, d’évaluer les écarts entre les enjeux évoqués à l’époque et les enjeux actuels. Puisque notre colloque se tient cinq ans après l’entrée en vigueur du nouveau régime forestier, il sera possible de faire un bilan de la GIRT dans le nouveau contexte de gestion des forêts québécoises. Malgré de nombreux projets pilotes et de multiples essais pour tenter de formaliser la GIRT, ce concept n’est pas au point, et reste une préoccupation d’actualité pour les utilisateurs de la forêt. C’est pourquoi ce colloque cadre directement avec les enjeux de la recherche en foresterie. Que la GIRT soit encadrée légalement n’en rend pas moins son interprétation variable. Il faut donc déterminer l’état idéal que nous désirons atteindre collectivement pour gérer nos forêts et quelles sont les pistes de solutions pour y arriver. Ce colloque sera une occasion pour les participants de dresser une liste des priorités de recherche en GIRT en fonction des préoccupations présentées par les conférenciers invités.
Remerciements
Nous tenons d’abord à remercier les différents conférenciers qui ont accepté de participer au colloque. Nous voulons aussi remercier les organismes qui ont financé l’évènement. Finalement, nous souhaitons remercier l’ACFAS et plus particulièrement l’UQAC pour leur dévouement.