Contexte : l’industrie laitière représente un secteur économique de très haute importance pour le Québec. Si l’on considère les attentes du consommateur, les exigences du marché et les normes de qualité en constante évolution, il est primordial d’investir dans la recherche et l’innovation afin que l’industrie puisse produire, de façon durable, un lait de très haute qualité.
Problématique : le lait est une denrée alimentaire prisée parce qu’il contient des nutriments essentiels. Toutefois, la qualité et l’innocuité microbiologiques du lait peuvent être compromises de sa production jusqu’à son utilisation. On estime que 14 % des produits laitiers sont altérés et perdus à cause de la présence d’organismes opportunistes bactériens et fongiques dans l’environnement de la vache laitière (terre, fourrages et ensilage) et, par conséquent, dans le lait et dans les produits laitiers. Le coût annuel de ces pertes est estimé à environ 23 milliards de dollars. L’étude des causes de la contamination par des agents microbiens et par des conséquences des pratiques tant à la ferme qu’à l’usine peut dorénavant reposer sur de nouvelles approches technologiques.
But : les conférenciers montreront que l’utilisation de technologies de pointe (p. ex. en génomique, transcriptomique et épidémiologie moléculaire) est en mesure de révolutionner notre connaissance de la biodiversité des microbiotes de l’animal, de son environnement et du lait sur les plans qualitatif et quantitatif afin de déterminer leurs effets sur la santé animale, sur la qualité et la salubrité du lait et sur les caractéristiques technologiques du lait dédié à la transformation.
Retombées : des applications novatrices sont envisageables pour le contrôle des agents infectieux et des sources de contamination. D’autres méthodes de contrôle des flores pathogènes ou d’altération sont accessibles pour réduire l’utilisation d’antibiotiques à la ferme. À plus long terme, ces travaux auront donc des retombées en santé publique.